Voici l’évangile des mondialistes : l’État de droit. « Il doit être respecté ! », ordonnent aux nations indociles les missionnaires de la diversité. La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie sont ainsi dans le collimateur de l’Union européenne. D’autres contestataires de l’ordre universaliste pourraient rejoindre la fronde, ouverte à propos du vote du budget européen. Georges Soros, promoteur de la société ouverte, se présente comme le « philanthrope » de cet ordonnancement supranational. Dans Les Échos, il étrille le Hongrois Viktor Orban, ce rebelle qui lui tient tête. Sans attendre la confirmation, par les grands électeurs américains, de la victoire de Joe Biden, les « progressistes » sont à l’offensive. L’État de droit est leur arme : il impose aux peuples de s’ouvrir à l’immigration et aux exigences des minorités, ethniques ou sexuelles. Cette Union dogmatique n’est pas celle dont rêvait Valéry Giscard d’Estaing, mort chez lui mercredi soir à 94 ans. Ces impératifs européens ont été sacralisés par leurs promoteurs. Toutefois, l’usage qui en est fait par les ennemis de l’Occident fait douter de la pertinence de l’édifice, constitué notamment par l’article 2 du traité de l’UE. De fait, les droits de l’homme, pierre angulaire du trompe-l’œil, sont les armes des intrus et des colonisateurs. Les clandestins y trouvent les protections qui leur permettent de se maintenir dans le pays illégalement atteint. Les islamistes en appellent à la non-discrimination pour exiger le respect de leurs mœurs et de leurs valeurs en terres européennes. L’association salafiste Barakacity, dissoute par le ministère de l’Intérieur, se présentait comme une aimable ONG. Elle en appelle à la Cour européenne des droits de l’Homme. Quant au Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), qui reçut l’aide de Soros et a été interdit à son tour, mercredi, il prétendait lutter contre le racisme en allumant des feux. En réalité, le pouvoir des juges européens, gardiens de ce droit des puissants, affaiblit la démocratie. « Il n’y a pas de démocratie hors des traités européens », avait admis le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, en 2015. (La suite ici) Je participerai, ce vendredi, à L’heure des pros, sur CNews (9h-10h30)

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