Les élites mondialistes sont ainsi : emplies de morgue, de condescendance, de contentement. Lire ce que Barack Obama écrit de Nicolas Sarkozy est stupéfiant de vulgarité : « Sarkozy était tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques. Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens (son père était hongrois, son grand-père maternel grec) – la version américaine dit : « à moitié hongrois, un quart juif » -, et de petite taille (il mesurait à peu près 1,66 mètre mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d’un tableau de Toulouse-Lautrec (…) » Un peu plus loin dans son livre, Obama note « sa poitrine bombée comme celle d’un coq nain (…) » ; and so on. Écrite par Donald Trump, la vilenie aurait indigné la gauche melliflue. Elle n’a pas moufté aux insanités de l’élégant patricien, métissé et cosmopolite. Cette anecdote résume la caste. Sous l’aimable sourire, l’horrible grimace. L’origine, la couleur de peau, le physique sont les obsessions de l’antiracisme, ce nouveau support de l’universalisme. L’extrême gauche américaine porte fièrement cette régression, applaudie par la bien-pensance européenne. Sarkozy est le produit de ce conformisme : il fut l’admirateur d’Obama avant de rejoindre la cohorte des anti-Trump. Le voilà bien mal remercié par le « parrain » du camp démocrate. La frange extrémiste du parti de Joe Biden est au seuil du pouvoir, après l’épuisement des recours de Trump devant les tribunaux, insensibles aux arguments de fraudes. Or ces admirateurs de Malcom X et du Black Panther Party, ces proches des Antifas et de Black Lives Matter, se sont engagés dans un travail de sape des États-Unis et de la culture occidentale, sous couvert de la défense des minorités ethniques et sexuelles et de la mise en cause d’un « racisme systémique » (1). Si Biden est confirmé le 14 décembre, les plus radicaux auront leur victoire. Le visage du camp du Bien et de la Diversité est pareil au portrait de Dorian Gray : derrière une apparence immarcescible émergent les flétrissures du mépris, du mensonge, de l’humanisme exhibé.(La suite ici) (1) Guy Millière, Après Trump ?, Balland Je participerai, ce vendredi, à L’heure des pros, sur CNews (9h-10h30)

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