Est-ce si difficile de s’exprimer, parfois, avec les mots de Donald Trump ? L’hystérie médiatique contre le président des Etats-Unis fait partie, notamment en France, de la pensée obligée. Mais ses adversaires, qui voient en lui l’hydre populiste, s’interdisent de parler clair de peur de lui ressembler. Samedi, lors de la fête nationale américaine, Trump s’en est pris au « nouveau fascisme de l’extrême gauche » qui cherche à « détruire les valeurs de la nation et de son histoire ». Il a accusé « l’extrême endoctrinement » d’une idéologie portée notamment par « l’éduction et le journalisme ». Il a dit : « Les enfants se font enseigner à l’école la détestation de leur propre pays ». A ceux qui s’en prennent aux statues de Christophe Colomb ou de Theodore Roosevelt, Trump a promis : « Nous allons remettre l’histoire au clair ». Ce totalitarisme, porté par des minorités, laisse voir sa même face hideuse en France. Mais qui le rejette ? Le manque de courage accompagne l’effondrement de la politique. Les quelques postures martiales du chef de l’Etat, que son nouveau premier ministre Jean Castex est sensé symboliser, ne font pas illusion. Certes, Emmanuel Macron a prévenu que la République « ne déboulonnera aucune statue ». En privé, il aurait accusé le monde universitaire d’avoir « ethnicisé la question sociale » en contribuant à favoriser un mouvement « sécessionniste ». Toutefois, ces accusations légitimes doivent être portées publiquement pour être entendues de tous. Le mérite de Trump est de nommer l’ennemi intime des démocraties occidentales. Même le New York Times, influent quotidien américain, a succombé au terrorisme intellectuel des communautés ethniques en décidant d’écrire Black avec un B majuscule, et white avec un w minuscule, en hiérarchisant les races ! Le Blanc est ramené malgré lui à sa peau, par un « antiracisme » dévoyé. N’en déplaise aux contempteurs de Trump, qui s’arrêtent à ses boursouflures égotiques, ce dernier vise juste quand il résiste aux démolisseurs de l’histoire. Ce sont ces mêmes revanchards qui s’en prennent à la France. (La suite ici) Prochain bloc-notes : 21 août. D’ici là, le blog reste évidemment ouvert à tous.

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