Où est passée l’Union européenne ? Confrontée au coronavirus, qui a atteint l’Europe début février, Bruxelles en est encore à envisager une coordination des moyens. Face à la menace d’une invasion migratoire massive, encouragée par le Turc Erdogan, elle demeure pareillement empotée. Ses réponses à la crise financière qui se profile ne sont guère plus lisibles. Pourtant, les promoteurs de cette Union, tatillonne pour les petites choses, ne cessent de vanter ses mérites. Ils fusillent de mots blessants ceux qui constatent que ce club de technocrates et de faux curés aggrave la vulnérabilité des peuples, en plus de ne rien comprendre au nouveau monde qui vient. L’UE a toujours vu les nations comme un obstacle à sa domination, et les frontières comme une contrainte à dépasser. Résultat : le Covid-19, venu de Chine sans entraves, se balade dans la « Société ouverte » promue par George Soros et ses disciples, tandis que des « réfugiés », prêts à passer en force, rêvent d’en faire autant. Et vogue la galère ! N’en déplaise aux hallucinés du mondialisme, l’addition des crises – sanitaire, migratoire, économique – doit beaucoup à la globalisation et à son éloignement des spécificités locales. Lundi, Emmanuel Macron s’est adressé aux dirigeants de l’UE : « Pour faire face au Covid-19, l’union fait la force. J’appelle nos partenaires européens à une action urgente pour coordonner les mesures sanitaires, les efforts de recherche et notre réponse économique ». Pour autant, la France suit sa propre politique. Elle n’a rien de commun avec celle de l’Italie, par exemple. Mardi, ses 60 millions d’habitants ont été sommés par le gouvernement de Giuseppe Conte de rester chez eux jusqu’au 3 avril, dans une mesure unique au monde. Pour sa part, la macronie croyait jusqu’à hier pouvoir gérer « une épidémie la plus courte possible », en misant sur la solidité de ses structures hospitalières. Le président devait en dire plus jeudi soir. La conjonction des menaces oblige à des protections spécifiques, répondant aux réalités de chaque pays. Il est stupide de soutenir que la mondialisation n’a rien à voir avec la fulgurance de la pandémie, et que les frontières ne sont pas des protections. (La suite ici) Je participerai, ce vendredi, à L’heure des pros (9h-10h30), puis à Ca se dispute (18h-19h), sur CNews J’étais, ce vendredi, sur Réac N’Roll
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