La révolution conservatrice peut compter sur les progressistes pour le coup de pouce. Les prétendus modernistes, yeux clos et oreilles bouchées, ne voient rien de la réactivité de la société excédée. Ces apprentis sorciers ont déjà saccagé la nation ; ils ont rendu honteux le sentiment d’appartenance à la patrie charnelle (1). Voilà qu’ils s’acharnent à déconstruire la famille et ses filiations : ils les veulent ouvertes au commerce de la gestation pour autrui (GPA) et à la procréation médicalement assistée (PMA) entre couples de femmes. Parallèlement, l’école n’en finit pas de subir les « colonisations idéologiques », ainsi nommées ce week-end par le pape François, qui dénonce « le sournois endoctrinement de la théorie du genre » en France. Cette discipline trouve plus utile d’éveiller les enfants à leur liberté de choisir leur sexe qu’à la lecture, à l’écriture et au calcul. Stop ou encore ?
L’urgence est bien sûr de mettre un terme à ce monde qui s’emballe : dans son besoin irrépressible de bouger et de casser, il va comme un canard sans tête. Les idéologues infatués sont devenus indésirables. Or ils sont toujours là, plus arrogants que jamais. Najat Vallaud-Belkacem, après avoir insulté les « pseudo-intellectuels » coupables de critiquer sa réforme du collège, a cette fois réservé ses leçons au Pape : elle le soupçonne d’être sous l’influence des « intégristes ». « Je lui conseille de venir à la rencontre d’enseignants de l’école française », a lancé la péronnelle. La ministre de l’Éducation, silencieuse devant les fièvres de l’islam, ne tait pas sa « colère » contre la contestation catholique qui monte. Elle rejoint Laurence Rossignol, la ministre « des » Familles : elle aussi met en garde contre le « retour des intégrismes religieux », en désignant la Manif pour tous. Ces dames de la cour n’ont cure du salafisme sexiste.
La famille et l’école sont des piliers qui, avec la nation, la démocratie et les libertés menacées, méritent d’être défendus par ceux qui s’indignent de la passivité des politiques.(La suite ici)
(1) Charles Beigbeder, « Charnellement de France », Éditions Pierre-Guillaume de Roux.

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