Le socialisme ne veut pas quitter la scène. Répudié par François Hollande, qui a dévoilé l’autre jour sa liaison cachée avec la social-démocratie, l’humilié est bien décidé à tenir tête et à imposer ses vues. David Assouline, porte-parole du PS, a donné lundi un aperçu de l’autoritarisme de l’éconduit : le garde-chiourme a mis au ban ceux qui « relèvent la tête » pour contester la banalisation de l’avortement, projet de loi approuvé mardi soir par l’Assemblée. Dimanche, des manifestants (17 000 selon la police, 40 000 selon les organisateurs) avaient en effet protesté contre la suppression de la référence à la « situation de détresse » que Simone Veil avait inscrite dans sa loi de 1975 sur l’IVG. Le PS voit dans ces indignations, appuyées par le pape François, le signe d’ »un retour en arrière considérable ». L’indésirable aimerait encore faire trembler. Mais son sort est jeté.C’est à croire que le Camp du Bien, mais aussi ceux de l’UMP et de l’UDI qui dans le désordre ont approuvé la simplification de la loi Veil, ne voient rien de l’exaspération que les partis suscitent. Seuls 8 % des sondés leur font confiance (Le Monde, mercredi). L’enquête confirme l’amplitude de la crise de confiance qui isole les élites. La nation souffre d’être maltraitée par les docteurs Folamour. Cependant, la gauche persiste à se comporter en despote mal éclairé quand elle rallume les braises sous l’interruption volontaire de grossesse, au prétexte vaseux de conforter l’égalité homme-femme. Il aurait dû revenir à la droite de dénoncer unanimement la diversion et le relativisme. Sa crainte d’être ringardisée par la harpie est désespérante.En 1981, le PS victorieux prétendait « changer la vie » : elle est devenue infernale aux plus exposés. (La suite ici)J’ai participé à un débat sur l’intégration, qui sera diffusé samedi à 12h10 sur France O

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