Les masques tombent. Ils montrent, s’il en était besoin, les incompétences de la gauche au pouvoir. Ils dévoilent, surtout, l’attirance pour le sectarisme et la violence du camp du Bien en déroute. Lundi, un sondage Figaro-RTL-LCI effectué après la prestation télévisée de François Hollande, jeudi dernier, a confirmé la perte de crédit du chef de l’État : il ne récolte plus qu’une moyenne de 15% d’intentions de vote pour 2017, soit presque autant que Jean-Luc Mélenchon. Quant à Nuit debout, cette contestation marginale survalorisée par le Système, elle s’est laissée rapidement subvertir par une extrême gauche fanatique et racialiste. Samedi soir, le philosophe Alain Finkielkraut, venu en spectateur, a été éjecté de la place de la République, après s’être fait insulter et cracher au visage. En janvier, sur France 2, il avait déjà été confronté à une même haine de la part d’une enseignante présentée comme musulmane, qui s’en était pris à des « pseudo-intellectuels », tous juifs. Une idéologie antisémite et totalitaire suinte de ces « nuits d’égouts », pourtant promues par la presse mimétique. Le rejet du capitalisme et la défense de la cause palestinienne – instituée par la récente création d’une commission « Palestine toujours debout » – y font du Juif, à nouveau, la caricature du banquier et du colonisateur. L’antisionisme cache d’autant moins sa judéophobie qu’il est le socle d’un islamo-gauchisme soucieux, ces jours-ci, de marquer ses liens avec les banlieues. Quant au totalitarisme, il se lit dans l’incapacité de ce happening à accepter la contradiction et l’altérité. Les Jeunes communistes se sont félicités d’avoir « tej » (jeté) l’académicien. Le Figaro a décrit, le week-end dernier, comment les hommes blancs et hétérosexuels étaient exclus de certains « débats » qui fleurissent sur cette place de l’Intolérance. La Licra, association antiraciste, s’est heureusement indignée de ce robespierrisme. Nuit debout montre ce qu’est l’extrême gauche, protégée par la gauche et par de nombreux journalistes présumés sensibles aux idées « nauséabondes » : une honte et une insulte pour la République. (La suite ici). Je serai de retour sur le blog le 2 mai. Prochain bloc-notes le 6 mai

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