La complaisance pour l’adversaire dévoile une République envahie par le doute. Le relativisme empêche toute résistance. Jeudi, « l’islamiste modéré », Hassan Rohani, chef de l’État iranien, a été reçu par François Hollande, après la levée des sanctions sur son pays obtenue par Barack H. Obama. Le commerce ne fait pas de morale, c’est entendu. Mais faut-il rappeler, à ceux qui se félicitent de cette paix de façade, ce qu’est cette dictature qui étouffe un peuple éclairé ? L’idéologie totalitaire et apocalyptique des mollahs alimente les haines contre les États-Unis, Israël, l’Occident naïf. Chez lui, le discours dominant veut croire raisonnables ces illuminés, qui attendent la venue de l’imam caché. La dernière lubie de la République islamiste, qui a procédé à 120 000 exécutions depuis l’arrivée de Khomeyni en 1979, est de vouloir interdire le mot « vin » des livres à venir. L’univers médiatique se montre semblablement envoûté par les ennemis de la nation. Jeudi, France 2 a laissé une enseignante, Wiam Berhouma, présentée comme musulmane « apolitique », violer le droit de réserve des fonctionnaires en accusant de « pseudo-intellectuels  » juifs et en ordonnant à l’académicien Alain Finkielkraut de « se taire ». Dimanche, Canal + a invité un islamiste « pacifiste  », Idriss Sihamedi, qui a dit ne pas serrer la main des femmes et n’a su condamner l’État islamique (EI). Présente à ses côtés, Najad Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation, n’a pas dénoncé ces propos ; elle n’avait pas eu cette réserve quand elle avait attaqué les fameux « pseudo-intellectuels », bête noire de la « France de demain  ». En revanche, l’interview de Rachid Birbach est inaccessible sur France 3 : cet imam corse y avait dénoncé, le 27 décembre, les islamistes qui « sèment la haine’. À ces esprits soumis, qui montrent des musulmans agressifs ou sectaires en pensant lutter contre l’islamophobie, s’ajoute la palanquée des vendus et des traîtres. (La suite ici) La publication des bloc-notes 2015 (La nouvelle révolution française, Editions de Passy), annoncée ici initialement pour la fin de ce mois, a pris du retard. Parallèlement, mon essai (La guerre civile qui vient) est annoncé par les Editions Pierre-Guillaume de Roux pour le 3 mars.

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