Les attentats salafistes en France ? Le martyre des chrétiens en terres d’islam ? Aucun intérêt. En tout cas, pour la CGT et Nuit debout, qui illustrent la pente gauchiste, voire islamo-gauchiste, que prend la radicalisation en France. Pour la CGT, c’est la police nationale qui fait couler le sang en France. Pour les « indignés » de la place de la République, seul le sort de la Palestine mérite la mobilisation contre la politique d’Israël, l’ennemi absolu. Mardi, à Marseille, Philippe Martinez, secrétaire général, n’a pas jugé utile de se désolidariser d’une affiche d’Info’com CGT (salariés de l’information et de la communication). Sur fond de flaque de sang dans laquelle ont été incrustés une matraque et un insigne de CRS, il y est écrit : « La police doit protéger les citoyens et non les frapper ». Ce détournement des responsabilités, qui oublie les policiers morts ou blessés dans les derniers attentats islamistes pour ne retenir qu’une violence d’Etat, relève d’une propagande sommaire qui était réservée jusqu’alors aux mouvements les plus marginaux. Observer la CGT, en perte de vitesse, utiliser à son tour ces procédés dit l’attitude qu’entend suivre cette formation, qui n’a toujours pas abandonné le marxisme et la lutte des classes. Ce mercredi, la CGT a annoncé qu’elle boycotterait la conférence environnement des 25 et 26 avril. Or c’est une même voie que suit Nuit debout, prise en main par l’extrême gauche. Les Jeunes communistes qui se sont flattés d’avoir « tej » (jeté), ce week-end, l’académicien Alain Finkielkraut de la place de la République, en lui crachant à la figure, ont montré le visage de ce mouvement sectaire, violent, antisémite, totalitaire. Le visiteur de Nuit debout cherchera en vain la moindre compassion pour le sort des chrétiens d’Orient, chassés de leurs terres par l’islam purificateur. En revanche, une commission Palestine toujours debout, ajoutée à une commission Banlieues debout, sont là pour rappeler les convergences de luttes de l’islamo-gauchisme. Le totalitarisme salafiste peut, ici, dormir sur ses deux oreilles : personne ne viendra lui demander des comptes. En revanche, les disciples de Stéphane Hessel ont obtenu le ralliement de Nuit debout au mouvement international BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) qui a pour but de dénoncer « la politique d’apartheid et de colonisation d’Israël ». Bien sûr, chacun jure que cet antisionisme n’est pas un antisémitisme. Néanmoins, il ne fait pas bon pour un intellectuel juif en vue de se balader sur cette place de l’Intolérance. La CGT y a déjà ses habitués, forcément. Ce mercredi à 19h, débat sur La guerre civile qui vient, au café Le Winston, 91 avenue du Roule, Neuilly (métro Sablons)
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