La vraie résistance, c’est à l’Académie française qu’elle se
trouve. En
accueillant le philosophe Alain Finkielkraut, c’est à un dissident du
conformisme intellectuel que l’institution vient d’accorder l’asile politique. Heureusement pour lui, le nouvel académicien ne craint pas
les duels. Mais il reste seul. On chercherait en vain le responsable politique
ayant son courage, son intelligence, son éloquence. Ce que dit Finkielkraut
aura l’autorité supplémentaire de l’Immortel. Demeure néanmoins la
frustration de voir cette pensée aboutie ne pas être amplifiée politiquement.
Bien des solutions à la crise qui traverse la nation et son peuple se
trouvent là, dans les livres de ce solitaire entouré. En fait, après
l’Académie, c’est la politique que Finkielkraut devrait rejoindre.
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