Lentement, les peurs se dissipent et les yeux s’ouvrent sur la dangerosité de l’islam politique. Ce mercredi, est publiée une mission d’information de l’Assemblée nationale, rédigée par deux parlementaires (Eric Diard (LR) et Eric Poulliat (LREM), sur l’islamisme et le communautarisme dans les services publics. A dire vrai, cela fait plus de vingt ans que ces phénomènes sont observables, comme le nez au milieu de la figure. Ils alimentent ce blog depuis son lancement il y a plus de dix ans. Ces réalités ont été abondamment décrites par les quelques lanceurs d’alerte qui, depuis l’irruption de l’islam conquérant dans l’espace public, ont choisi de rapporter leurs constatations, en dépit des procès en racisme et en islamophobie portés contre eux par les censeurs et les gardiens du politiquement correct. Aujourd’hui, les idéologues voient leur pouvoir d’intimidation reculer progressivement, sous l’effet des désordres causés par le communautarisme. Leurs mensonges s’étalent au grand jour. Les oeillères des « élites » tombent une à une. Ce rapport, qui appelle à « une prise de conscience urgente », est une étape dans cette révolution des mentalités. L’intérêt de la mission est moins dans ses révélations, déjà plus ou moins connues, que dans son émancipation des pressions des minorités. Les islamistes et leurs idiots utiles vont évidemment hurler à la discrimination et à la victimisation. Reste à savoir si l’Etat saura à son tour prendre le relai. Il est plus facile pour lui de faire la guerre à la canicule que de déclarer la mobilisation générale contre les radicalisés. Accepter de voir ce que l’on voit est une première victoire contre l’embrigadement et ses abrutissements. De ce point de vue, il est permis de se demander à quoi sert l’Observatoire de la laïcité, qui roupille face aux exigences de visibilité de l’islam politique. Trop d’accommodements avec cette idéologie sexiste et totalitaire ont contribué à son sentiment d’impunité. Les dernières provocations de militantes en burkini, dans une piscine publique de Grenoble, s’inscrivent dans une stratégie de défi permanent qui vise à avaliser un séparatisme identitaire. Or, si les yeux s’ouvrent, les esprits restent souvent désarmés face à un islam structuré et décidé à s’affirmer dans son autorité. L’hédonisme occidental et son relativisme ne pèsent rien face aux convictions de musulmans qui se reconnaissent davantage dans la loi islamique (charia) que dans la République laïque. Une enquête de l’Institut Montaigne a montré que 50% des jeunes musulmans étaient dans ce cas. D’autre part, la déculturation européenne et l’indifférence aux racines millénaires de la France chrétienne, portées par la pensée dominante depuis des décennies, ont créé un vide culturel et spirituel dans lequel l’islam cherche logiquement à s’installer. « La seule force de l’Occident réside dans sa volonté farouche de s’autodétruire », a écrit le cardinal Robert Sarah. Des Français démontrent le contraire, en refusant de se soumettre à un islam guerrier et intolérant. Le combat ne fait que commencer. Je participerai, ce mercredi, au Club Pujadas sur LCI (18h-19h30)
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