Emmanuel Macron avalise la libanisation de la France, persiste à culpabiliser la nation, flatte toujours davantage l’électorat musulman. C’est ce qui ressort de son séjour à Jérusalem à l’occasion du 75 e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, et de ses confidences faites, au Figaro, dans l’avion du retour. « Il faut accepter qu’il y a, dans notre République aujourd’hui, ce que j’appellerais un séparatisme », a-t-il déclaré. Il a critiqué l’ »assimilation », en reprochant à « la droite dure et à l’extrême droite » de s’en réclamer. Sur la colonisation et la guerre d’Algérie, il a souhaité que la France reconnaisse sa culpabilité, comme Jacques Chirac avait admis, en 1995, la responsabilité de l’Etat dans la déportation des juifs. A Jérusalem, Macron s’est également adressé à l’opinion musulmane à travers son altercation avec des membres de la sécurité israélienne dans l’église Sainte-Anne (« Go outside ! ») puis en contestant à l’Etat hébreu, dans son affrontement avec l’Iran, « le droit de convoquer ses morts pour justifier quelque division ou quelque haine contemporaine ». Je publie ci-dessous un extrait de la conclusion de mon essai, Les Traîtres, dont la dernière phrase alerte sur le projet macronien contre la nation et son peuple. « Le combat à mener est splendide : il a pour objectif de soutenir l’esprit pionnier des Gilets jaunes et de prendre la relève. Elle passe par le rétablissement de la démocratie confisquée, la redécouverte du patriotisme, le retour à la liberté de penser, la prise de distance avec l’individualisme. Il s’agit de venir au secours d’une nation maltraitée par une caste corrompue par l’obsession diversitaire et l’argent des puissants. Parce que ces derniers ont trahi la confiance des plus fragiles, ils sont impardonnables. Mais d’autres peuvent parfaitement leur succéder. Il est regrettable que la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, n’ait osé maintenir la commission intitulée : < Protection de notre mode de vie européen > pour lui préférer le terme plus transparent de < Promotion de notre mode de vie européen >. Reste que les élites ont toute leur place, pourvu qu’elles acceptent de s’humaniser et d’écouter les démunis. Les pays de l’Est montrent la voie. Pour s’être libérés du totalitarisme soviétique, ils savent éviter les impasses des nouveaux idéologues mondialistes. « Une même attention se dessine dans une partie de la droite française. Dans les échéances présidentielles qui se profilent, il reste à incarner, autour d’une personnalité, la fédération des colères et des propositions. Cette mission doit se situer au-delà des querelles stériles qui opposent les uns et les autres à propos du Rassemblement national. La question de sa fréquentation ou non est dépassée. Il s’agit aujourd’hui de faire bloc face à un progressisme, symbolisé par Macron, qui veut achever son œuvre de destruction des nations et des peuples, pour le plus grand profit de l’islam conquérant. » Je présenterai Les Traîtres ce lundi sur Sud Radio dans l’émission d’André Bercoff (12h40-13h15)Je participerai également, ce lundi, à L’heure des pros 2 sur CNews (20h10-21h)
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