L’anonymat des bourreaux : il rend encore plus révoltant l’atroce assassinat d’Hervé Gourdel. Ce ne sont pas des hommes qui ont décapité le captif français. Ce sont des êtres sans visage, des silhouettes déshumanisées, des clones dressés pour tuer. Ces prétendus guerriers, têtes dissimulées sous des tissus, sont l’aboutissement de la lâcheté : celle qui se camoufle, se masque. Les invisibles terroristes islamistes deviennent une « cinquième colonne », infiltrée dans les démocraties ouvertes. Et l’anonymat de l’internet permet de perpétuer l’épanouissement des couards. Reste que cette armée des pleutres est un repoussoir.
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