Partout, la courbe est la même : l’épidémie de Covid-19 est en phase descendante. La « deuxième vague », prédite par certains, n’est actuellement pas observable. Aucune raison ne s’oppose plus à la levée des derniers interdits imposés par le gouvernement. Les jardins, les cafés, les restaurants, les théâtres, les cinémas doivent rouvrir. Les Français doivent pouvoir se rendre où ils veulent, en se délivrant de cette laisse des 100 km imposée comme une punition. Surtout, les citoyens doivent urgemment s’émanciper de l’emprise étatique qui les a déresponsabilisés, à force d’être traités comme des enfants incapables. Trois-quarts des salariés ont été pris en charge par l’Etat. On en serait presque à remercier à plat ventre le premier ministre de la grande bonté qu’il aurait à ouvrir la cage. Or il est urgent de s’extraire de cette bulle émolliente et de cet Etat tentaculaire, afin de retrouver le goût du travail, du risque, de la vie. Car s’il est une leçon à tirer de cette crise qui s’achève, c’est de ne plus retomber dans ce confinement archaïque qui a ruiné la nation. L’endettement a déjà atteint 115% de la richesse nationale. Le Pouvoir, parce qu’il s’est défié de la société civile et de son intelligence collective, a brisé une dynamique. La Suède, qui a fait confiance aux gens en refusant le confinement, compte 4000 morts pour 10 millions d’habitants, c’est-à-dire 40 morts pour 100.000 habitants. La France, pays qui a confiné le plus longtemps et le plus sévèrement, compte, avec 28.500 décès, 42 morts pour 100.000 habitants…Oui, la Suède a fait mieux que la France. Il est vrai que le traitement de la dette passionne moins que le traitement du virus proposé par le docteur Didier Raoult. Tel est l’effet du Parti de l’ordre sanitaire : il donne à l’Etat l’occasion de s’affirmer dans un autoritarisme brutal, afin de faire oublier ses mensonges. Bien des libertés ont été malmenées durant ces mois d’enfermements. Mais il en est une qui a été violée et qui apparaît avec la polémique entretenue par le ministre de la Santé, Olivier Véran, autour du professeur marseillais : la liberté de prescrire accordée aux médecins. L’hydroxychloroquine, médicament qui était en vente libre depuis des décennies jusqu’à la mi-janvier, est devenue un danger mortel ! Elle a été interdite ce mercredi par le ministère de la Santé. En fait, depuis un décret du 25 mars, les médecins de ville ne pouvaient déjà plus le prescrire. Pourtant, parallèlement, comme l’a rappelé le sénateur Alain Houpert (LR) le 13 mai au Sénat, le gouvernement a « incité les médecins à prescrire du Rivotril injectable dans les Ephad, pour dissimuler la pénurie d’autres produits. » Houpert : « Tout médecin, et j’en suis, sait ce que cela signifie ». Le Rivotril est, en effet, un neuroleptique utilisé dans les soins palliatifs pour accélérer la fin de vie… Comme le soulignent ces médecins libéraux, rassemblés autour du slogan : « Laissons les médecins prescrire », ces décrets les ont contraints à enfreindre leur serment d’Hippocrate, en les empêchant de porter assistance à leurs patients. C’est ce même gourdin administratif qui s’abat sur l’impertinent docteur Raoult, plébiscité par ses patients. C’est ainsi que des sentiments d’injustice s’installent dans la société civile… Je participerai, ce mercredi, à L’heure des pros 2, sur CNews (20h10-21h)
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