Le macronisme est un séparatisme. Certes, le chef de l’Etat assure vouloir unifier la France éclatée. Ainsi, ce mercredi, le conseil des ministres examinera le projet de loi « confortant les principes républicains ». Le texte, qui sera discuté par les députés en février 2021, prétendait initialement lutter contre le séparatisme islamiste. Depuis, cet objectif trop précis s’est dilué dans des considérations générales qui ont effacé la cible : le séparatisme islamiste n’est plus nommé expressément. Or ce flou volontaire augure mal de la détermination de la République à briser les reins d’une idéologie totalitaire importée, qui a déclaré la guerre à la France fragilisée. En réalité, la communautarisation du pays, support de sa libanisation, ne sera pas entravée par la politique de Macron. Tout au contraire, le président a repris, samedi lors d’un entretien au média en ligne Brut, sa vision initiale d’une société multiculturelle, se différenciant notamment par les origines et les couleurs de peau. Cet éclatement de la nation, qui viole l’article 1 de la Constitution qui interdit de distinguer entre les citoyens, est à la source du séparatisme macronien. Le président de la République se comporte, une fois de plus, comme un pompier pyromane. Les syndicats de police se sont, les premiers, indignés samedi des clins d’œil de Macron aux jeunes « issus de la diversité ». Alors que les forces de l’ordre sont laissées en première ligne face à une société explosive, le chef de l’Etat a avalisé le discours des minorités plaintives en les présentant comme victimes d’un racisme policier. « Quand on a une couleur de peau qui n’est pas blanche, on est beaucoup plus contrôlé (…) On est identifié comme un facteur de problème et c’est insoutenable », a estimé Macron. La réalité du racisme anti-blanc n’a pas été évoquée. La mise en place d’une plateforme de signalement des discriminations a été perçue comme un désaveu par les gardiens de la paix. Alliance et Unité SGP ont appelé à ne plus faire de contrôle d’identité. Mais Macron ne s’est pas contenté de se séparer de sa police. Il a, une fois de plus, racialisé la société, en donnant argument à ceux qui alertent sur le Grand remplacement : « Nous avons des millions de nos jeunes et moins jeunes qui sont issus du continent africain (…). » « Pour mieux intégrer cette partie de la population », il veut « une sorte de catalogue des 300 à 500 noms de ces héros » pour « en faire des rues, des statues ». Il désire aussi « remettre (sic) l’enseignement de l’arabe dans la République ». Le macronisme pousse la France à se séparer de son histoire. Je participerai, ce lundi, à L’heure des pros 2, sur CNews (20h-21h) Je participerai, mardi, à L’heure de pros 2, sur CNews (20h-21h)

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