Manuel Valls est le diviseur et le pyromane. La violence de son attaque, dans le JDD, contre « les forces sombres de la division » a été démentie par la dignité des dizaines de milliers de manifestants qui sont descendus dans les rues de Paris et de Lyon, dimanche, pour protester contre la politique familiale du gouvernement. Entendre de nombreux responsables socialistes pratiquer, à la suite du ministre de l’Intérieur, l’amalgame et le procès d’intention pour dénoncer l’obscurantisme et la radicalité de ce mouvement qualifié d’extrême droite ou de Tea Party à la française est un procédé malhonnête. Ce mensonge est d’autant plus mal venu que ces mêmes donneurs de leçons ne cessent d’accuser ceux qui osent leur tenir tête de colporter des contre-vérités et des fantasmes. Mais il est bien connu que l’on dénonce toujours chez l’autre ses propres défauts. En l’espèce la gauche, aveuglée par son auto-contentement, se révèle une fois de plus dans son intolérance sectaire, son mépris des gens, son incapacité à assumer les conséquences de son égalitarisme fanatique. Ridicule est, par exemple, sa ligne de défense consistant à qualifier de « rumeur » l’enseignement du genre dès l’école primaire, en dépit de l’existence de programmes qui s’inspirent bel et bien de cette idéologie qui prétend déconstruire les identités sexuelles. Le plus navrant est de constater, dans cette désinformation assumée, la complicité de bien des médias.Il existe, en effet, un soutien de fait entre une grande partie de la presse et le pouvoir sur les questions sociétales. S’il faut se féliciter des indignations unanimes qu’ont suscitées les débordements antisémites du Jour de Colère, l’autre semaine, les médias ne sont pour autant guère curieux sur la montée des sentiments anti-juifs, mis uniquement sur le compte de l’extrême droite. La commodité politico-médiatique permet de ne pas voir les semblables haines portées par l’islam radical, la gauche complotiste, l’extrême gauche antisioniste et les antinationalistes qui vomissent Israël, symbole de l’Etat-nation. L’absence d’esprit critique des perroquets à cartes de presse se vérifie aussi par le mépris qu’ils portent aux protestations « populistes », et plus singulièrement par l’aval qu’ils donnent aux calembredaines socialistes assurant de l’inexistence de la « théorie du genre », dont la gauche s‘est repue ces dernières années. Ce suivisme autorise même des journalistes à verbaliser leurs confrères. Vendredi, dans Le Grand Journal de Canal+, Jean-Michel Aphatie, petit flic, a reproché au Figaro, représenté en l’occurrence par Yves Thréard, d’avoir publié (« et vous avez publié ça ! ») mon dernier bloc-notes, désagréable pour François Hollande. Ce lundi matin, sur Europe 1, Jean-François Copé à évoqué les « médias antidémocratiques ». Leur docilité n’est plus un contre pouvoir.Je participerai, ce lundi, à un débat sur France 24 (19h10-20h).Je participerai, mardi, à Choisissez votre camp (10h15-11H) sur LCI, puis à On refait le monde, sur RTL (19h15-20h)
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