La carnage de Nice (86 morts) le soir du 14 juillet, par un djihadiste sorti de l’ombre; l‘égorgement du père Jacques Hamel dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet, par deux autres fanatiques de la haine coranique; des violences vengeresses un peu partout en Europe, dont en Allemagne, etc. Parti en vacances pour tenter d’oublier, un moment, la guerre de civilisation que l’islam totalitaire a déclaré à l’Occident somnolent, je n’ai eu de cesse d’observer d’où j’étais, quelque part dans la France atlantique, les mêmes déchaînements sectaires des soldats d’Allah, les mêmes sophismes victimaires des islamistes pyromanes, les mêmes discours d’apaisement des « pacifistes » déjà soumis. Plus d’une fois dans mes rencontres, j’ai eu à entendre des personnes, affables et avisées, me soutenir que ces faits ne constituent pas une « guerre », que l’islam est « multiple », que la Bible aussi contient des textes violents, que le chômage des cités est l’explication, et autres banalités du même tonneau servies par le système médiatique. Même les provocations du burkini, cet uniforme qui fait publiquement allégeance à l’idéologie qui nous combat, ont eu droit à leurs soutiens au nom de la liberté de s’habiller, des droits de l’homme, de l’antiracisme, de la bienveillance. SOS Racisme a dévoilé, s’il en était besoin, sa nature de collaborateur du fondamentalisme en laissant croire que l’interdiction de ce maillot de bain enfermant le corps de la femme était un « acte de malveillance envers les populations arabo-musulmanes ». Les musulmanes adeptes du bikini auront apprécié, j’imagine, la posture paternaliste et machiste de ce mouvement qui a vendu son âme.
Je ne veux pas faire une généralité de ce que j’ai vu ou entendu. D’autant que beaucoup d’autres personnes rencontrées m’ont dit, bien sûr, avoir pleinement conscience des dangers qui menacent la France. Je constate d’ailleurs que la perspective d’une guerre civile, que j’ai évoquée début mars (La guerre civile qui vient), est aujourd’hui reprise comme hypothèse par de nombreux hommes politiques. Dimanche, c’est Arnaud Montebourg, annonçant sa candidature à la présidentielle, qui a évoqué à son tour « une forme de guerre civile larvée que nos ennemis ont programmé pour nous abattre ». Pour autant, je constate que ce qui devrait crever les yeux, c’est-à-dire l’offensive tous azimuts de l’islam politique contre notre République bonasse, est encore loin d’être une évidence pour une partie des Français, qui s’agacent d’être dérangés dans leur sommeil. Montebourg, qui a dressé des odes à l’immigration, est aussi peu convaincant dans sa Nouvelle France que le sans-frontiériste Jean-Marie Le Clézio, pleurant dans Le Point sa « douleur et sa colère » après la tuerie de Nice, commise par un tunisien. Ces belles âmes narcissiques sont co-responsables des malheurs qu’elles dénoncent mais dont elles chérissent les causes. S’y ajoutent tous ceux qui, imprégnés de marxisme, cherchent paresseusement à expliquer les problèmes par les inégalités économiques et sociales, reléguant toujours plus loin les passions liées à l’identité, à la culture, à la religion. C’est, par exemple, ce que soutient Christian Estrosi, président de la région Paca, quand il explique (JDD d’hier) vouloir combattre le « populisme » par une réponse qui doit être « aussi économique et sociale » et non pas seulement « sécuritaire ». Je pense que ces analyses sont insuffisantes. C’est la question musulmane qui est aujourd’hui posée prioritairement à la République laïque. Ce sujet doit être déterminant dans le choix d’un futur président.
NB : Bravo et merci à tous ceux qui ont entretenu le blog durant mon absence (près de 5500 commentaires !), avec une réactivité qui témoigne de la vigilance d’une partie de la société civile ; celle avec qui il faudra de plus en plus compter.

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