Ivan Rioufol, journaliste et essayiste, est né en 1952. Après des études de droit, il a débuté dans la presse régionale (Presse-Océan, Nantes), avant de rejoindre Le Figaro en 1985. Il a été notamment rédacteur en chef des Informations Générales, puis éditorialiste. Il y a publié son Bloc-notes chaque vendredi, de 2002 à 2022.

Écrivez-moi : ivan.rioufol@outlook.fr

Mes ouvrages parus  

Journal d’un paria: Bloc-notes 2020-2021

Ivan Rioufol tient son bloc-notes dans les pages du Figaro depuis 2002. Mais c’est sans doute la première fois que toutes ses chroniques ont une telle continuité thématique, retraçant semaine après semaine pendant deux ans, les errances et l’amateurisme de nos dirigeants face à la pandémie.
Et quel spectacle rétrospectif ! Quel effarement quand on relit les déclarations pleines d’assurance du président et de ses ministres : « On ne fermera pas les frontières, ça n’aurait pas de sens » disait Olivier Véran, « tout le monde ne portera pas de masques en France » enchainait la mémorable Sibeth Ndiaye, à quoi répondait la fermeté du président « le passe sanitaire ne sera jamais un droit d’accès qui différencie les Français ».
Ces chroniques du gouvernement par la peur sont précieuses. Elles montrent que dans un pays où grandit l’intolérance, un esprit libre devient vite un paria. Elles sont aussi le verbatim de l’effondrement progressif des libertés et la mémoire de ce que nous avons subi, depuis l’interdiction faite aux familles d’accompagner leurs proches mourants jusqu’à l’interdiction pour les médecins de traiter la maladie.
Ces textes permettent de réaliser à quel point nous sommes passés d’une peur légitime dans les premiers mois à une peur pilotée, utilisée pour transformer la politique en hygiénisme d’État et dissimuler ainsi les vrais enjeux qui menacent le pays, inégalités, islamisme, désindustrialisation, face auxquels Emmanuel Macron sera resté totalement impuissant.

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Chronique d’une colère qui monte

Manifestation contre l’islamophobie à Paris aux cris d’« Allah Akbar », refus obstiné du président Macron de fermer les frontières pour protéger les Français pendant la crise sanitaire, affrontements entre Tchétchènes et Maghrébins en plein centre de Dijon, assassinats répétés de paisibles citoyens par des « jeunes », appels d’associations à déboulonner des statues et à débaptiser rues et bâtiments au nom d’un anti-racisme devenu fou, les événements se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu et forment autant de signes désormais évidents de la situation catastrophique dans laquelle se trouve la France.

Relire les analyses hebdomadaires d’Ivan Rioufol depuis 2018 montre à quel point les faits s’enchaînent avec logique, l’un appelant inévitablement l’autre, comme le laxisme judiciaire entraine la hausse des violences.

Lors de la première manifestation des Gilets jaunes, le Peuple a su sortir de sa torpeur, les somnambules ont fait comprendre qu’ils pouvaient faire trembler les élites traîtresses. C’est ce grand réveil qu’il faut poursuivre. Il y a maintenant urgence car, ces chroniques le montrent, l’Histoire accélère.

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Les traîtres

A la source du malheur français, il y a des traîtres français qui portent des prénoms français. Cela fait quarante ans et plus qu’ils abusent de la confiance des électeurs, mentent sur les réalités de la société, saccagent la nation fragile. Faudrait-il se résoudre à regarder la France se désintégrer, sans que les vandales soient inquiétés ? L’heure des comptes a sonné pour les maltraitants de la France millénaire.

Pourquoi pas devant la justice ? Un projet de société est à repenser. Avis aux bonnes volontés ! Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue. Cette idée peut se résumer en un conservatisme national. Ce concept s’élabore aussi bien dans les cuisines de la France profonde que dans les think tanks américains. Une chose est sure : le peuple en colère, qui a ébranlé le pouvoir macronien, ne se taira pas de sitôt.

La révolution démocratique, entamée le 17 novembre 2018 avec les Gilets jaunes, est à mener à son terme.

Macron, la grande mascarade

Voici, rassemblées en un volume et mises en perspective par une longue introduction inédite, toutes les chroniques du bloc-notes hebdomadaire de Rioufol dans Le Figaro, de 2016 à 2017. Tenant d’une droite politique assumée, il analyse jour après jour les faits et méfaits politiques, de la fin du quinquennat Hollande jusqu’aux premières mesures votées par la nouvelle assemblée de juin 2017 et mises en œuvre à l’automne. Ses billets acérés sont ceux d’un commentateur engagé, un journaliste qui ne voit pas dans la victoire de Monsieur Macron un « sursaut démocratique » salutaire pour le pays mais plutôt une « mascarade » où l’on tente de faire oublier que le peuple s’est détourné des urnes, faisant sécession d’une élite qui le trahit.

La nouvelle révolution française

Le Bloc-notes du Figaro de l’année 2015. L’année 2015 qui a vu avec horreur les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, les menaces et les exécutions terroristes, les atrocités barbares de Daesh et la crise des migrants… L’impuissance de l’Europe… et celle de nos politiques, empêtrés, à droite comme à gauche, du libéralisme à l’écologie, dans les cuisines politiciennes à l’orée des élections régionales, incapables de résoudre la montée du chômage, de rassurer les Français, d’affronter la réalité, alors qu’un Front national gagne du terrain sans jamais avoir gouverné. Ivan Rioufol analyse ces comportements avec des mots vrais et critique constructivement l’égoïsme déconnecté des élites. Toujours politiquement incorrect ! Mais toujours un «classique» à lire et à relire.

La guerre civile qui vient

Tout doit être fait pour éviter, en France, la guerre civile que l’Islam radical aimerait semer pour imposer le califat, ce nouveau communisme. L’erreur serait néanmoins de se soustraire à l’épreuve en s’accommodant de ce nouveau totalitarisme et de ses collaborateurs. Le danger n’est pas le Front national, qui n’est que l’expression de la colère d’un peuple abandonné. C’est le déchainement d’une idéologie apocalyptique qu’il s’agit de stopper pendant qu’il est encore temps. Cruellement frappée en 2005, la République doit en préalable vaincre son défaitisme. La société civile, musulmans républicains en tête, peuvent l’y aider.

Poings sur les i

Crise économique, crise politique, crise identitaire, crise sociétale…Crise de la jeunesse, crise religieuse, crise de l’éthique… Crise du Gouvernement, crise de confiance, crise des valeurs… Et un Front national qui ne cesse de monter dans les sondages, de multiplier les succès électoraux. Mais ce qui n’est pas en crise, c’est le déni des réalités : et si l’on commençait par bien nommer les choses, comme disait Camus ? POINGS SUR LES « i » rassemble les bloc-notes de l’année 2014.

Touche pas à ma France !

Ils ne se tairont plus.

En 2013, les Français oubliés sont entrés dans l’histoire. La société civile, exaspérée par les erreurs collectives de ses dirigeants, s’est durablement imposée comme un nouvel acteur incontournable, dans une sorte de coup d’Etat soft.

Les élites, qui n’ont rien vu venir de cette insurrection populaire disparate, sont désormais forcées d’écouter ce nouveau pouvoir et, bien souvent, de lui emboîter le pas. Ce ne sont plus les leaders des partis mais des personnalités atypiques qui font descendre des milliers de mécontents dans les rues. C’est un fait : la gauche ne porte plus la contestation citoyenne. Elle a pareillement perdu la bataille des idées, que la droite convalescente tarde à récupérer. Une continuité se dévoile aisément, au fil des blocs-notes hebdomadaires de l’année 2013 : celle d’un monde politique hébété et perdant pied tandis que montent en puissance la France des Invisibles et le poids des réalités.

« Touche pas à ma France ! », rugit en septembre le député communiste André Gerin.

L’injonction est d’autant plus justifiée depuis la publication sur le site du premier ministre, en novembre, des cinq rapports commandés par lui afin de tirer un trait sur l’intégration, au profit de l’« l’inclusion » permettant de « faire France »; en réalité de défaire la France.

Sous prétexte d’appliquer à la lettre la non-discrimination des minorités, les textes, cosignés par dix ministres, proposent le mode d’emploi de la dénationalisation du pays.

Une même « préférence immigrée » habite la gauche. Mais elle n’est pas du goût des « petits Blancs » nécessiteux. Que le gouvernement prenne garde : les Français vigilants ont désormais les nerfs à vif.

« Touche pas à ma France ! » est le cri de ralliement que je leur propose pour 2014.

Afrique : le casse-tête français : La France va-t-elle perdre l’Afrique ?

La France va-t-elle perdre l’Afrique ? Comme on n’a à perdre que ce que l’on a, l’Afrique francophone est-elle vraiment la propriété de la France ? Les Etats qui y sont érigés sont tous de fabrication française. Mais, depuis ce que l’on appelle la décolonisation, on est en droit de penser que la tutelle française est levée. Décolonisation ne signifie cependant pas forcément indépendance… L’Afrique est confiée à des gérants d’Etats choisis ou subis parmi les autochtones, mais elle demeure le domaine réservé de la France, qui y agit comme si elle était toujours chez elle, au mépris de toute espèce de souveraineté nationale. L’intervention française au Mali, en 2013 est là pour le confirmer.

Le temps de la reconsidération de la politique française en Afrique est donc venu. C’est le moment de l’anticipation, de la mise sur pied d’alternatives devant conduire l’Afrique vers la liberté par notamment l’exercice du droit à l’autodétermination de chaque peuple aspirant à disposer de son propre Etat. Si, hier, elle s’était trompée de casting, aujourd’hui elle n’en a plus le droit.

Ferhat MEHENNI est un homme de Culture, diplômé de Sciences Politiques et président de l’Anavad, le Gouvernement provisoire de Kabylie. Il est l’auteur de : Algérie : la question kabyle et Le Siècle identitaire (Michalon).

Le crépuscule du socialisme (Les Éditions de Passy).

Le socialisme passera-t-il l’année 2012 ? À première vue la réponse va de soi : le socialisme, vainqueur en mai, se porte toujours bien. En tout cas, mieux que la droite, qui a achevé 2012 dans la débandade et le fracas d’une grotesque guerre des chefs. Le discours dominant n’a-t-il pas martelé que la crise économique était celle du capitalisme, du libéralisme, des banquiers, des spéculateurs, bref de la droite ?

À entendre ces procureurs, seul le socialisme aurait été épargné par les derniers séismes financiers. Mais alors, pourquoi aucun pays d’Europe ne s’est saisi de cette planche de salut ? La crise de la politique, née d’une incapacité à aborder les débats d’idées et les nécessaires mutations idéologiques, ne cesse de s’installer durant cette année 2012.
La vraie crise est en réalité celle du socialisme, parce qu’il n’a plus rien à distribuer dans un pays qui se paupérise et fait fuir les fortunes, les créateurs de richesses, les talents.
La force de l’internet et la puissance des crises rendent possibles des insurrections civiques en 2013.
Est-ce l’amorce, en France, d’un mouvement populaire comparable dans son essence au Tea Party américain ?

Réédition : le succès de «De l’urgence d’être réactionnaire » (PUF), livre qui reste plus que jamais d’actualité, lui a valu, en octobre 2012, une réédition en format de poche (collection J’ai Lu) au prix plus accessible de 4,80 €.

La fin d’un monde (Bloc-notes de l’année 2011) (Les éditions de Passy, collection L‘observatoire).

Jamais une élection présidentielle n’aura été aussi incertaine que celle de mai 2012, tant le moindre projet électoral et le moindre volontarisme politique courent le risque d’être démentis, dès le lendemain, par l’entêtement des faits.
Les hommes politiques, de droite et de gauche, qui persistent à se complaire dans le déni d’une nouvelle réalité, sont considérés par l’opinion rebelle comme collectivement responsables du déclin de la France.
Ivan Rioufol a annoncé depuis fort longtemps la révolution conservatrice et la fin des idéologies.
L’année 2012 sera-t-elle l’an un d’une renaissance espérée ?
Ce sont bien les « oubliés de la République » qui se retrouvent — de plus en plus nombreux — dans la lucidité de ses chroniques hebdomadaires.
Un « Rioufol », c’est un classique… qui fait du bien.

De l’urgence d’être réactionnaire (Les éditions Puf)

Il y a urgence. À la veille de l’élection présidentielle, le citoyen lucide ne doit plus craindre de se revendiquer littéralement réactionnaire, c’est-à-dire de prêter son concours à des réactions politiques destinées à éviter les désastres qu’annoncent les effondrements de l’État-providence et de l’État-nation. La réalité le prouve : les dirigeants se montrent incapables de s’extraire seuls du politiquement correct qui empêche de nommer les choses et qui confond progrès et fuite en avant. L’islam le plus radical est, en France, le principal bénéficiaire de cet aveuglement. La France indignée, qui fulmine sur le Web, enjoint aux élites de se réveiller avant qu’il ne soit trop tard. Elle ne désire pas revenir à un ancien monde. Elle entend défendre la modernité et l’humanisme, menacés par l’enseignement de l’oubli et de la non-appartenance. Le réactionnaire du XXIe siècle est un démocrate déçu et de plus en plus irrité, venu de la droite comme de la gauche. La pensée conforme le croit irrécupérable et veut l’offrir à Marine Le Pen. Le « néoréac » est, en réalité, en résonnance avec la société civile qui a décidé de reprendre son destin en main. Il peut être le socle politique d’une future Union nationale. Il est le nouveau moderne.

Attachez vos ceintures (Les éditions de Passy)

En apparence, la France pantoufle en cette période de crises… En fait, 2009 restera comme l’année où la parole se libère progressivement des pères fouettards et de leurs coups de règles.

Le mur de la pensée bétonnée est à deux doigts de s’effondrer, vingt ans après celui de Berlin. La « France silencieuse » est devenue assourdissante grâce à Internet, aux forums, blogs, tweets, qui s’emplissent de bruyantes doléances.

Les vérités jusqu’alors occultées n’ont pas fini de secouer le paisible confort du politiquement correct, cette lâcheté déguisée en vertu. « Mal nommer les choses ajoute au malheur du monde », écrivait Camus : nous y sommes, quand le mot juste fait peur ou se met, au mieux, entre guillemets.

Ce combat contre le bien pensisme, les Français entendent évidemment le poursuivre en 2010. Et Ivan Rioufol compte bien accompagner cette révolution des esprits. Attachez vos ceintures! (texte de la quatrième de couverture).

À la recherche du peuple perdu (Les éditions de Passy)

Il va être difficile de faire taire le peuple.

Le peuple oublié, qui en vient même parfois à se sentir étranger dans son propre pays, n’en finit pas de maudire cette nouvelle aristocratie sans manière qui prétend parler en son nom, sans même le regarder dans les yeux ni s’inquiéter de ses conditions de vie.

Ivan Rioufol, toujours résistant au « politiquement correct »,

démontre ainsi pourquoi les dirigeants, s’ils veulent retrouver leur légitimité, sont contraints de partir à la recherche du peuple perdu, en acceptant l’élémentaire autocritique sur leurs insuffisances, sur leurs erreurs, leurs aveuglements, leurs entêtements. Ils doivent, pour cela, modifier en profondeur leur manière de s’adresser aux citoyens, en allant plus souvent à leur rencontre, en écoutant moins les experts et davantage les hommes de terrain et d’expérience. (texte de la quatrième de couverture).

Allez-y sans nous (ouvrage collectif, septembre 2009, Editions L’Age d’Homme)

Allez-y sans nous est le dixième recueil du Club des Ronchons, fondé en 1986 par Alain Paucard. Il est rédigé par trente-neuf auteurs aux expressions non pas similaires mais convergentes sur le refus du grand mensonge de l’avenir radieux. En bref, ces nouveaux preux refusent d’aller dans le mur.

Ces textes provenant de tous horizons, graves, prémonitoires et impertinents, témoignent de la progression du Club des Ronchons dans les salons où l’on cause, dans les médias comme dans les couches laborieuses (texte de la quatrième de couverture).

La démocratie d’apparence (ouvrage collectif, juillet 2009, Éditions François-Xavier de Guibert)

La démocratie d’apparence ou comment faire participer utilement les individus à la vie politique : ce livre rassemble les Actes du colloque sur « La participation individuelle à la vie politique » du 19 avril 2007, au Palais du Luxembourg.

Chronique d’une année de crises (Les éditions de Passy, avril 2009)

Ce recueil de chroniques aurait pu s’intituler : 2008, l’année des bulles. Le champagne en moins.

Des bulles qui ont commencé à éclater : effondrement de la gigantesque bulle du capitalisme financier, déliquescence du parti socialiste, montée de l’islamisme et ghettoïsation des cités, appels au secours d’élèves ou d’enseignants confrontés à la déculturation…

C’est pour n’avoir pas voulu comprendre les inquiétudes des Français autrement qu’en les réduisant à des questions matérielles et consuméristes que le monde politique s’est révélé, en 2008, dépassé par une vague de fond que personne ne semble avoir vu venir.

Ivan Rioufol scrute à la loupe, analyse au révélateur et commente à vif cette crise existentielle qui mine la société. À la lecture de ce bloc-notes, la compréhension des mécanismes qui génèrent les crises devient limpide. Avec, en plus, le plaisir littéraire des phrases ciselées de mots justes.

Le bloc-notes de la présidentielle
Où va la France ? (Les éditions de Passy, juin 2008)

Où va la France ? Et que reste-t-il du diagnostic de Nicolas Sarkozy ?

Et des intuitions d’Ivan Rioufol ? intuitions qui se sont avérées alors qu’il commentait avec lucidité la dernière élection présidentielle. Le Parti Socialiste et l’ouverture, l’identité nationale et l’immigration, la laïcité et la liberté d’expression, le Moyen Orient et les terrorismes islamistes…

Se replonger dans les péripéties d’un an de campagne, de juin 2006 à juin 2007, permet de mieux analyser l’élan qui porta au pouvoir le représentant de la droite, pourtant rudement contesté dès cette époque pour son atlantisme et son libéralisme supposé.

Ce rapide retour en arrière aide aussi à comprendre, un an après, les déceptions d’un électorat conquis in extremis par un homme ayant choisi de parler le même langage que les gens et de décrire sans pudeur des réalités jusqu’alors indicibles.

La fracture identitaire (Fayard, novembre 2007)

Ce qui ne se dit pas : une fracture identitaire ébranle le fragile équilibre de la nation, héritière d’une vieille histoire partagée.

Nous sommes aujourd’hui à la croisée des chemins. Si rien ne vient rapidement mettre fin au processus de déculturation et de défrancisation enclenchée par une école amnésique et un multiculturalisme impensé, la France risque, avant la fin de ce siècle, de n’être plus qu’un État additionnant des communautés claquemurées, désunies, voire hostiles. Le glacial Hexagone a déjà remplacé la douce France dans le vocabulaire journalistique.

L’amenuisement du sentiment national donne prise aux exigences identitaires des minorités et, singulièrement, aux surenchères de l’islam politique qui cherche à tirer profit du déracinement de l’immigration musulmane. Un séparatisme ethnique apparaît déjà ici et là. Il cherche à opposer les « Souchiens » – c’est ainsi que les « Indigènes de la République » nomment les « Français de souche » – aux « Franciens « , ces nouveaux compatriotes dont certains estiment qu’une carte d’identité française suffit à valoir identité française.

Si l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République doit beaucoup à son discours sur l’identité nationale, le problème soulevé attend toujours ses solutions. Elles sont pourtant à portée de main. Seule une adhésion sans failles à l’esprit des Lumières permettra à notre pays de rester ouvert et solidaire.

Chroniques d’une résistance (Le Rocher, 2005)

La République des faux gentils (Le Rocher, 2004)

La tyrannie de l’impudeur (Anne Carrière 2000)

Bienvenue sur votre blog !

Sur ce forum, né le 8 mars 2021, j’entends poursuivre la libre discussion entamée en 2008 sur mon précédent blog hébergé par Le Figaro. Depuis le 31 janvier 2008, près de 2000 billets y ont été publiés. Ils ont suscité des dizaines de milliers de commentaires. Ceux-ci ont fait la richesse et l’originalité de la formule. Tous mes textes (sauf rares exceptions) sont restés accessibles : il suffit de se rendre ci-dessous dans la rubrique Archives. Ce nouveau site clôt l’ancien et reste d’accès gratuit. Il m’est personnel, c’est-à-dire indépendant de la gestion du Figaro et de ses règles. Depuis le 1er juillet 2022, la retraite arrivant, j’ai définitivement quitté Le Figaro où je publiais mes blocs-notes, chaque vendredi depuis 2002.

Le blog garde son titre initial : Liberté d’expression. J’y posterai mes textes, au même rythme que précédemment. Les participants sont libres de commenter mes remarques, ou d’aborder d’autres angles, d’autres préoccupations. Ces temps, incertains pour la France et le monde, ne manquent pas de sujets de réflexion. Plus que jamais, l’intelligence collective est amenée à éclairer les débats et à les sortir de la routine. Je ne demande qu’une chose aux intervenants : qu’ils respectent et fassent respecter les règles élémentaires de l’urbanité et de la tolérance.

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