Souvenez-vous : les médias ne se lassaient pas de décrire le « chaos » irakien créé par George W. Bush. Jamais l’antiaméricanisme ne s’était aussi bien porté que depuis 2003 et la destitution de Saddam Hussein. Les « anti-guerre » assuraient qu’une démocratie ne saurait s’imposer à des musulmans comme elle avait pu l’être aux Japonais ou aux Allemands. Ils disaient qu’il était contre-productif de vouloir guerroyer contre le terrorisme, ce produit de la misère qui frappa les États-Unis un 11 septembre. Les «  munichois », eux, voulaient éviter tout affrontement avec l’islamo-fascisme. Or, que voit-on ?
 En Irak, la terreur totalitaire recule, élection après élection, par la volonté du peuple. Grâce, aussi, à la tactique initiée par le général David H. Petraeus, nommé en 2007 à la tête de la coalition militaire. Les Français en furent absents, mais notons que l’un des leurs, le lieutenant-colonel David Galula, mort en 1968, a inspiré la stratégie de contre-insurrection. Dans une récente préface à son livre (Contre-insurrection, Économica), écrit en 1963 et étudié depuis à l’école de guerre américaine, Petraeus le compare à Clausewitz et résume ses conseils : « Les opérations militaires ne devraient constituer que 20 % du combat, le reste étant consacré à la politique. »
 Petraeus, appliquant Galula, a su réparer les erreurs initiales et isoler les terroristes. Mais c’est depuis 2005 que la démocratie s’installe. (La suite ici).

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