Alors que la question d’une réforme du droit du sol est posée, ici même depuis mercredi, par les lecteurs du blog, le secrétaire d’Etat à l’Outre-mer, Christian Estrosi, envisage ce vendredi « d’aménager » ce principe, sur l’île française de Mayotte (Océan Indien). « Nous pourrions prendre une décision exceptionnelle qui fasse que tout enfant né de parents en situation irrégulière ne puisse plus réclamer son appartenance à la nationalité française », a affirmé ce matin Estrosi sur France 2: « Nous avons aujourd’hui à Mayotte 30% de la population qui est en situation clandestine, irrégulière, et dans dix ans elle pourrait être majoritaire par rapport à la population franco-mahoraise ».
Cette possible remise en cause du droit du sol, évoquée par un ministre proche de Nicolas Sarkozy, est un pas important. Il pose le problème de la protection de l’identité face à une massive immigration de commodité. L’exemple de la Guyane est d’ailleurs assez semblable à celui de Mayotte: les femmes viennent pareillement y accoucher clandestinement afin de bénéficier de la protection sociale française. Cependant, le cas de la métropole, sollicitée pour ses largesses par de très nombreux clandestins, n’est pas très différent de ces deux exemples extrêmes. Christian Estrosi vient de lancer un débat, qui alimente ici même bien des passions. S’en réjouir.
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