Le Grand mensonge menace la France. C’est lui qui a rendu le pays vulnérable, en l’aveuglant sur ses ennemis intérieurs. C’est lui qui a conduit le pouvoir à perdre le contrôle de la sécurité nationale. Qu’un islamiste, converti en 2008, ait pu être habilité secret défense au cœur de la Préfecture de police de Paris dépasse l’entendement. On sait désormais que Mickaël Harpon, qui a tué au couteau quatre policiers, jeudi dans le saint des saints de l’antiterrorisme, ne cachait rien de ses convictions religieuses ni de son radicalisme. Christophe Castaner a peut-être été de bonne foi quand, immédiatement après les assassinats, le ministre de l’Intérieur a assuré que l’employé « n’avait jamais présenté de difficultés comportementales », ni « le moindre signe d’alerte ». Il n’empêche : cette précipitation du gouvernement à minorer une possible dérive djihadiste dit bien l’hébétude qui a gagné l’Etat, incapable de la moindre lucidité dès qu’il s’agit d’islam et de minorités protégées. Un mal semblable a atteint une grande partie des journalistes, toujours prompts à désigner l‘extrême droite ou les islamophobes comme les vrais dangers. Les quatre victimes de Harpon sont aussi les victimes de ces « humanistes » dévouées à la cause diversitaire. Ils ont rendu intouchables, pour cause de non-discrimination, de prétendus opprimés gagnés par la haine de la France. Lire, dans Les Echos du 4 octobre, l’opinion de Jacques Attali sur « La thèse mortifère de l’envahissement de la France », fait toucher du doigt le Grand mensonge et ses lettres de noblesse. Pour Attali, non seulement « il n’y a aucun envahissement de la France ni de l’Europe par l’Islam ou par l’Afrique », mais « 99% (des migrants non européens) s’intègrent parfaitement dans la nation française ». Même Castaner n’ose pas aller si loin : il a admis, ce lundi sur France Inter, que la France « a loupé ces dernières années l’intégration » de ses immigrés. En réalité, la faillite est plus ancienne encore. Elle tient à l’incapacité des dirigeants successifs à se défaire, depuis trente ans et plus, d’une idéologie antiraciste mise au service de l’immigration de masse, de l’islamisation des cités, de la détestation de la nation. La pensée convenue – ou ce qu’il en reste – est unanime pour demander la tête d’Eric Zemmour, coupable d’islamophobie et de racisme. Mais les mêmes lyncheurs deviennent muets pour exiger l’interdiction du salafisme et des frères musulmans en France. Ce sont pourtant ces organisations totalitaires qui ont armé le bras du tueur de la préfecture, dans l’indifférence des Renseignements. A la Libération, les collaborateurs du nazisme eurent à s’expliquer devant la justice. Les collabos de l’islamisme, ces traitres à la nation, méritent le même sort. Je participerai, mardi, à L’heure des pros II, sur CNews (20h-21h)
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