En France, l’islam politique se comporte comme en terrain conquis. Il n’est déjà plus possible de dénoncer son essence totalitaire sans que l’islamosphère, ses idiots utiles, la rhinocérite bien-pensante (ce qui fait du monde) ne fassent front. A tour de rôle, ceux-là sont prêts à hurler à l’islamophobie, au racisme, à la haine de l’autre, au retour des années trente, etc. Les réactions suscitées par mon intervention, vendredi matin sur CNews (L’heure des pros), à propos de la jeune chanteuse Mennel Ibtissem, ont été révélatrices de la puissance prise par cette idéologie liberticide sur les réseaux sociaux, même si les messages pataugent dans la vulgarité la plus sommaire. Mennel est cette talentueuse jeune femme apparue le 3 février sur TF1 dans l’émission The Voice. Elle s’est retirée depuis de ce concours de variétés, sous le poids des révélations sur ses engagements islamistes (lire ici un portrait complet) que laissaient déjà voir son port du turban. Pour avoir justement soutenu, sur CNews, que son turban était « un signe politique » et que l’islam n’était pas seulement « une religion » mais également « un corpus politique, une idéologie totalitaire », mon opinion a suscité, dans un premier temps, l’hystérisation d’une confrontation sur le plateau. Mon indignation devant le raisonnement d’un de mes interlocuteurs a été par la suite l’occasion de petits montages vidéo destinés à me faire paraître comme le fauteur du clash. Jusqu’ici, rien de grave, sinon des procédés déloyaux. Nombreux sont ceux qui n’ont pas été dupes. Le plus navrant est venu ensuite.
Une « journaliste », Feïza Ben Mohamed, a lancé sur Twitter un « appel » à signaler mes propos au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) pour « incitation à la haine », appel relayé par le « confrère » Jean-Michel Aphatie. Ces délateurs décomplexés, qui semblent assurés de rencontrer l’écoute bienveillante du CSA, cautionnent ainsi l’intolérance islamique sur laquelle précisément je mets en garde. Ces nouveaux « collabos » donnent une idée de la perméabilité de la presse à l’islam radical. Dans le même temps, je me faisais, m’a-t-on-dit (mais je n’ai pas vu l’extrait), insulter sur C8 par le réalisateur Dominique Farrugia ; il se serait inspiré, dans ses injures contre moi, de l’indigne comparaison entre le sort des juifs dans les années trente et celui des musulmans aujourd’hui. J’ai pu remarquer, chez d’autres commentateurs soucieux de préserver leur confort intellectuel, leur empressement à excuser les prises de position de Mennel en avançant sa « jeunesse » et son « droit à l’erreur ». Je ne me souviens pas avoir entendu de telles compréhensions lorsqu’un enfant avait traité Christiane Taubira de « guenon » en 2013 ; mais passons. Reste de cet épisode, certes anecdotique, la photo assez ressemblante d’une société fragilisée, fracturée, par l’emprise du sectarisme coranique et par la veulerie de ceux qui sont prêts à se soumettre. Dimanche, épuisée par la violence des injures déversées, la militante anti-islamiste Henda Ayari a lancé un tweet désespéré : « Je suis fatiguée, démoralisée de lire toutes ces horreurs qu’on dit sur moi. C’est un combat très dur, bien trop dur (…) » Merci à tous ceux qui la soutiendront, et qui soutiendront plus généralement ces femmes qui osent, seules, affronter l’islam totalitaire.
Rajouté ce lundi à 16h30 : le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), proche des Frères musulmans, a diffusé ce lundi le mode d’emploi pour me dénoncer (et me faire taire) auprès du CSA.
J’ai été interviewé sur cette affaire, mardi, par Boulevard Voltaire : entretien en ligne ce mercredi, et à lire ici
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