Je publie ci-dessous l’article écrit pour Valeurs Actuelles, publié dans son édition du 25 août sous le titre: Menace de guerre civile. Depuis, la décision du Conseil d’Etat, vendredi, de suspendre l’arrêté municipal de Villeneuve-Loubet (Alpes Maritimes) contre le burkini a été saluée comme une victoire par l’islamo-gauchisme. Ce dernier se présente en défenseur du « vivre ensemble », tout en encourageant les manifestations de séparatisme culturel. A ce stade, il n’est pas inutile de relire la déclaration faite en 2002, à destination du monde européen, par le théologien Youssef al-Qaradâwî, référence des Frères musulmans, réfugié au Qatar : « Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons ».
A ceux qui dorment, dire ceci : La France n’échappera pas à l’épreuve de force que l’islam colonisateur lui impose. De cette confrontation, la démocratie doit sortir victorieuse. Car un spectre hante l’Europe, le spectre de l’islamiste. Il est, oui, le nouveau communisme, Allah en plus. Islamisme et communisme partagent une même détestation de l’Occident libéral, un même goût pour la terreur, une même dialectique promettant la dictature du dominé. Le nazisme a aussi ses filiations avec l’islam radical qui se lia à Hitler : même culte du peuple supérieur, du chef, du combat, de la mort. Voilà pour le tableau. Il n’autorise plus les « élites » complaisantes à répéter : « Ceci n’est pas l’islam », à chaque attentat perpétré au nom du Coran appliqué à la lettre.
Une guerre civile menace la France somnolente, affaiblie, fracturée. Ce constat, je l’ai dressé en mars (1). Il est, depuis, entré dans le discours politique : les carabiniers arrivent en retard, mais ils arrivent. Ils ne seront pas de trop pour dissuader ceux qui, confrontés à la défaillance de l’Etat, pourraient en venir à assurer leur propre défense. Constatons, pour l’instant, le remarquable comportement de la société civile, qui refuse le piège de la violence mimétique. La gauche annonce en vain les surenchères de « l’ultra droite ». Le préfet du Rhône a bien tenté de dramatiser quelques tags, qualifiés « d’actes ignobles (qui) rappellent les méthodes qui conduisirent les nazis à la Nuit de Cristal ». Mais l’outrance du propos, comparée aux massacres de masse de Nice puis à l’égorgement du père Hamel dans son église, a révélé le désarroi du Pouvoir.
« Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider », avait prévenu, martial, François Hollande, le 14 juillet. C’était quelques heures avant le carnage sur la Promenade des Anglais. La posture présidentielle est grotesque. SOS Racisme, défenseur du burkini, est également pathétique quand il qualifie l’Etat islamique de « secte d’extrême droite ». Des médias n’ont pas craint, en juillet, de choisir la censure en promettant de taire les noms et de flouter les visages des terroristes, rejetons de l’immigration musulmane sacralisée par la « diversité ». Ces trucages et mensonges n’ont d’autres buts que de détourner les regards, au prétexte de ne pas « faire le jeu du FN ». La menace est bien l’islam conquérant, dominateur, sexiste, raciste, antisémite. Il s’épanouit dans la société multiculturelle et son fictif « vivre ensemble ».
Certes, l’adversaire est minoritaire. Mais il est fort de ses croyances, des faiblesses de la République, des lâchetés des « pacifistes ». A peine Manuel Valls avait-il évoqué, le 31 juillet, un « pacte avec l’islam » que le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) faisait savoir : « Nos droits et nos libertés ne sont pas négociables ». L’imam Tareq Oubrou, exemple de modération pour la classe politique, fait le même choix de la provocation quand il écrit (Le Monde, 4 août) : « Lorsqu’une autorité politique demande aux musulmans de réformer leur religion, elle commet une entrave au principe de laïcité ». Les béats approuvent une tribune (JDD) de personnalités musulmanes qui se disent réformistes, mais qui taisent les attentats commis contre les juifs, à Toulouse et dans l’Hyper Cacher parisien. La nation doit réapprendre à se faire respecter.
Seuls 38% des musulmans de France estiment que la charia (la loi d’Allah) n’a pas à s’appliquer dans un pays non musulman (sondage CSA, 2008). C’est notamment avec eux qu’il faut résister et faire la guerre à la Bête immonde qu’est l’islam totalitaire et barbare. Il a ses alliés, ses collaborateurs, ses idiots utiles. Il faut choisir son camp.
(1) La guerre civile qui vient (Editions Pierre-Guillaume de Roux)
Je participerai, mardi, à On refait le monde sur RTL (19h15-20h)
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