Le baratin a assez duré. Les peuples occidentaux, menacés par l’offensive djihadiste planétaire, attendent des protections, des résistances, des ripostes. Une même communauté de destin lie les États-Unis, cible d’un attentat islamiste à Orlando (Floride) dimanche (51 morts, 53 blessés) et l’Europe. En France, c’est un officier de police, Jean-Baptiste Salvaing, et son épouse, Jessica Schneider, qui ont été assassinés au couteau, chez eux lundi soir à Magnanville (Yvelines), en présence de leur jeune enfant, par un musulman fanatique précédemment condamné. À nouveau, Bernard Cazeneuve, martial dans son habit strict, s’est dit déterminé à « mettre hors d’état de nuire d’éventuels complices ». Or c’est sa démission que le ministre de l’Intérieur devrait envisager, tant la main de l’État reste molle. François Hollande, commentant le meurtre commis par Larossi Abballa, a évoqué une « menace terroriste de très grande importance », sans oser désigner, une fois de plus, l’islam radical qui a armé son bras. Comment terrasser l’ennemi s’il n’est pas nommé ?
Prudence identique chez Barack H. Obama : le président américain s’est contenté, dimanche, d’évoquer « un terrorisme extrémiste » dans le carnage d’Omar Seddique Mateen, jeune Américain d’origine afghane, qui s’en est pris à un club homosexuel. Son geste, comme celui d’Abballa, ont été revendiqués par l’État islamique. C’est donc par couardise que les beaux esprits n’osent évoquer la responsabilité de l’islam dans ces offensives, qui ne visent plus seulement la société israélienne. Toutes ces attaques sont menées au nom d’Allah et d’une lecture littérale du Coran qui incite à tuer les Juifs, les chrétiens, les mauvais musulmans, les femmes libérées, les homosexuels et autres mécréants (policiers, journalistes, etc). Comme tous les totalitarismes, cette idéologie de conquête ne connaît et ne respecte que la force, la brutalité. Or rien ne vient lui tenir tête.
Seul Donald Trump, candidat républicain à la présidentielle américaine, ose enfreindre le politiquement correct quand il dénonce l' »’islam radical » dont « la plupart des principes sont incompatibles avec les valeurs et les institutions occidentales ».( La suite ici)
Je présenterai et signerai La guerre civile qui vient, à Toulouse ce vendredi à 20h, invité par l’association Face à face ( 22 allée de Barcelone).
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