Fini de dormir ! Il est temps d’envoyer paître, tout à la fois, le Turc Erdogan et ses chantages à l’immigration, les minorités haineuses et leurs pleurnicheries victimaires, les sermonnaires culpabilisateurs qui désarment la nation, les traîtres en tout genre qui pactisent avec les ennemis de la France. Elle-même doit cesser d’apparaître bavarde et pusillanime, ramenarde pour la galerie mais pleutre en coulisses. En quelques décennies, la somme de reculs de la République bonne fille a rendu le pays méconnaissable. Il se fait humilier sans répliquer. Vendredi dernier, à Paris, des Congolais ont impunément mis à sac les alentours de la gare de Lyon dans des affrontements tribaux. Gare du Nord, le voyageur qui débarque découvre un univers tiers-mondisé : des corps sont allongés sur les trottoirs ; les touristes sont des proies. À quelques centaines de mètres de là, porte de la Chapelle, la France a disparu sous la masse de clandestins errants et vindicatifs. La capitale résume, en ces images parmi d’autres, ce qu’est le pays devenu. Le coronavirus, contre lequel Emmanuel Macron a décidé lundi de se « concentrer pleinement », ne peut faire oublier les autres poisons plus mortels. Ils minent la France, dans l’apathie des puissants. Il est valorisant pour l’État-nounou de multiplier les annonces afin de tenter de tenir le Covid-19 à distance. Un conseil de défense s’est même tenu à l’Élysée mercredi. « Il faut se laver les mains », répète le gouvernement : pour une fois, il a renoncé aux effets de manches. Reste que le pouvoir n’a jamais voulu concevoir l’utilité des frontières - ce mot supposé contaminé lui aussi – dans la maîtrise de la divulgation humaine du virus. Or ce même problème se posera dès demain si Erdogan en vient à déverser sur l’Europe les près de quatre millions de réfugiés du Moyen-Orient qui sont en Turquie. Macron a assuré Athènes et Sofia de « sa pleine solidarité », tandis que les frontières grecques et bulgares sont déjà sous pression. Mais les promesses ne suffisent plus. La France ne peut espérer, dans un même mot d’ordre sanitaire, se laver aussi les mains d’une invasion de l’Europe décidée par la Turquie. C’est un acte de guerre que prépare Erdogan, en riposte à sa fragilité en Syrie face à la Russie. (La suite ici) Je participerai, ce vendredi, à L’heure des pros (9h-10h30), puis à Ca se dispute (18h-19h) sur CNews J’étais, ce vendredi, sur Réac’n Roll

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