Les européistes « éclairés » n’ont pas fini de maudire le peuple à la vue basse. Eux qui voient un fasciste en puissance dans l’agitateur de drapeau tricolore ont dû assister, dimanche, au spectacle navrant d’un pays s’époumonant à reprendre La Marseillaise en brandissant les couleurs de la France. L’Euro 2016 n’aura pas réussi à mettre un seul fanion européen entre les mains d’un seul supporteur de football. En revanche, la compétition aura su revivifier le sentiment d’appartenance à la nation. La nation : ce mot qui donne des hauts le cœur à l’amicale des oligarques, aux technocrates bruxellois et à tous les bâtisseurs du nouveau Babel, enfer de l’homme interchangeable. Le Festival d’Avignon, salon de la gauche populicide, est entré en résistance contre ce patriotisme renaissant qui annoncerait le pire. Olivier Py, son directeur, s’est mis en rempart contre l’extrême droite, faux nez d’un néonazisme en marche. Pendant ce temps, l’ex-président de la Commission européenne, José-Manuel Barroso, s’est fait embaucher par la banque d’affaire Goldman Sachs. Dieu merci, le ridicule ne tue plus.
Les vapeurs opiacées du foot à hautes doses dissipées, reste le désastre laissé par cinquante ans de criminalisation du sentiment national, de dressage au respect de l’Autre, d’angélisme incapable de penser le conflit. Le président de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015, le député (LR) Georges Fenech, vient de révéler l’ahurissant scandale : arrivés les premiers devant Le Bataclan, le 13 novembre, les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) ont demandé aux militaires de l’opération « Sentinelle », sur place mais sans autorisation de faire usage de leurs armes, de leur prêter leurs fusils d’assaut Famas. Refus des soldats. Plus de 80 spectateurs ont été assassinés. C’est grâce au courage d’un commissaire de police et de son chauffeur, entrés dans la fournaise avec leur arme de service, que l’un des trois djihadistes a été tué. Plus généralement, la République « inclusive » découvre, ahurie, l’ampleur de l’islamisme dans les prisons, les cités, les entreprises, les associations, et la permanence des liens entretenus entre délinquance et djihad.
Désigner le nationalisme comme fauteur de guerre est une commodité pour noyer le peuple enragé. (La suite ici)
Le blog prend ses quartiers d’été mais reste ouvert à tous, comme chaque année. Retour de votre serviteur le lundi 22 août
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