L’extrême gauche est l’ennemie de la démocratie. Elle mobilise un terrorisme social contre la société libérale et capitaliste. Au prétexte de dénoncer la loi travail, les factieux désignent les policiers comme cibles et multiplient les intimidations. Dimanche, les locaux de la fédération du PS de l’Isère ont été criblés de balles. La CGT radicalisée, qui ne représente que 3 % des salariés, poursuit cette montée aux extrêmes qui caractérise les fanatismes. Le syndicat pyromane, dirigé par Philippe Martinez, appelle à bloquer les raffineries, les centrales nucléaires, les transports. Jeudi, il a interdit la parution des journaux nationaux, sauf L’Humanité. Le but est d’attiser en retour la violence d’État, qui permettrait aux ultras de se victimiser et de poursuivre leurs surenchères, quitte à menacer l’ouverture le 10 juin de l’Euro 2016 à Paris. Cette tyrannie des minorités, tolérée depuis des lustres, peut mener au pire tant le pouvoir est faible lui aussi.
François Hollande a raison quand, commentant mardi le blocage des raffineries et des dépôts de carburant, il dénonce « une stratégie portée par une minorité ». Manuel Valls est dans son rôle quand il assure : « Il n’y aura pas de retrait du texte », parlant de la loi El Khomeri. Mais le premier ministre a beau dire : « Ça suffit ! », le gouvernement n’est plus crédible. Le pouvoir socialiste n’a guère plus d’assise que la CGT et ses alliés FO, FSU, Solidaires, Unef, UNL, FIDL. Les sondages donnent moins de 20 % de soutien au couple exécutif. La gauche n’est qu’une ombre. L’opposition interne des frondeurs ajoute à sa décrépitude. Les contestataires n’ont certes pas tort de souligner que la loi travail n’était pas dans les 60 engagements présidentiels. Mais ce règlement de comptes n’a pas à se faire sur le dos des Français. Ils sont en état de légitime défense.
Il est peu probable que le pays réel, méprisé, insulté, agressé, se taise encore longtemps devant ces petits dictateurs en puissance qui se réclament du totalitarisme communisme. (La sute ici)
Je participerai, samedi à Béziers (15h-18h) à une table ronde sur l’immigration.
Je signerai La guerre civile qui vient et La nouvelle révolution française, dimanche de 15 h à 17 h au Collège Stanislas, 6 rue du Montparnasse, à Paris.
Je participerai, lundi sur LCI (9h-10h) à un débat sur les syndicats.
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