Le libéralisme? Quelle horreur ! A droite comme à gauche, ce mot n’a jamais été assumé. Un paradoxe, dans une économie ouverte, soumise aux règles du capitalisme. Emmanuel Macron vient pourtant de renverser la table. Il a déclaré : « La vie d’un entrepreneur est souvent plus dure que celle d’un salarié ». La sortie du ministre de l’Economie a énervé les nostalgiques de la lutte des classes. Mais elle a rencontré beaucoup de compréhensions. En réalité, le libéralisme, détesté par la pensée conforme, revient en sauveur. Manuels Valls se rend à Davos, le temple du capitalisme. Le secrétaire d’Etat, Jean-Marie Le Guen, trouve qu’il y a trop de syndicats, qui freinent la compétitivité des entreprises. Même le Front national se tourne vers les entrepreneurs, effrayés par son dirigisme. Il faut dire que la France profonde, qui entreprend, innove et se débrouille comme elle peut, s’est ouverte depuis bien longtemps aux initiatives privées. Elle fait du libéralisme, comme Mr Jourdain faisait de la prose.

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