Nombreux sont les complices, en haut lieu, du bourreau de Samuel Paty. La guerre contre l’islam radical, que dit vouloir mener le gouvernement, ne doit pas faire oublier les traîtrises et les capitulations du système politique, soutenu depuis trente ans par une presse majoritairement aveuglée par l’idéologie diversitaire. La décapitation du professeur d’histoire-géo ne peut se résumer en une mise en cause des réseaux sociaux, comme le soutient une macronie toujours en quête de censures et d’ « hygiène républicaine ». Cette dernière expression, que allie le traqueur de Covid au laveur de cerveau, a été employée lundi par Gérald Darmanin (Europe 1) pour critiquer les positions de Marine Le Pen. Le ministre de l’Intérieur a également laissé comprendre, dans un autre entretien, que la menace n’était pas seulement islamiste mais liée au « suprémacisme blanc ». En réalité, le vrai danger est enkysté au cœur d’une République culpabilisée et prête à tous les accommodements pour prix d’une préservation de la paix civile. C’est l’Etat démissionnaire qui a fait de Samuel Paty une cible, lâchée par sa hiérarchie et une partie de ses collègues. « L’Education nationale est le temple des lâchetés » a soutenu, ce mercredi sur RTL l’enseignante Fatiha Agag-Boudjahlat. L’heure des comptes a sonné. Dans l’inventaire des compromissions, la gauche vient en première place, même si la droite s’est aussi aplatie. C’est le parti socialiste qui, en 2012, à théorisé la préférence immigrée et l’abandon de l’électorat du « petit blanc » : le rapport Terra Nova, think tank du PS, a encouragé un rapprochement avec les jeunes, les femmes et l’électorat des cités. Cette même année, le Haut Conseil à l’intégration a été supprimé au prétexte que Jean-Marc Ayrault, premier ministre, lui reprochait « la mise en avant d’un modèle de Français auquel tout le monde doit se soumettre ». L’Observatoire de la laïcité, qui lui a succédé, s’est déconsidéré depuis dans son approche multiculturelle et islamistophile. En 2013, le rapport Tuot, remis à Matignon, enterrait le processus d’intégration au profit d’une « inclusion » laissant les minorités à leurs règles. Ce document est l’exemple du déni des faits : il y est question d’un « prétendu communautarisme », d’une « question musulmane (qui est) une pure invention », d’un islam qui « ne génère pas le terrorisme », et d’une ode à l’immigration non maîtrisée ! Ce clientélisme avachi a laissé se constituer des « terres d’islam » dans des cités soumises à la charia : elle ordonne de couper la tête au blasphémateur. Je participerai, ce mercredi, à L’heure des pros 2, sur CNews (20h-21h) Je participerai, jeudi, à La Belle équipe, sur CNews (14h-14h)

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