Au Mali, François Hollande fait la guerre à l’islam radical. Pressé par l’attaque islamiste vers Bamako, il a choisi d’affronter une idéologie obscurantiste qui a relancé son djihad contre l’Occident et ses alliés musulmans. Pourtant, le chef de l’État ne se résout pas à assumer sa décision courageuse. Pour lui, l’adversaire reste « le terrorisme » : une retenue qui altère sa martiale détermination qui lui fait dire qu’il entend « détruire » l’ennemi et qui lui fait soutenir les méthodes brutales de l’Algérie dans sa gestion de la prise d’otages d’In Anemas (au moins 37 Occidentaux tués, 29 islamistes). Hollande s’est-il métamorphosé en chef de guerre lucide et inébranlable, ou reste-t-il l’insaisissable en quête d’une sortie ? Aucun compromis n’est en tout cas possible avec l’islamo-fascisme qu’il a décidé de défier. Le chef de l’État s’est engagé dans un »choc de civilisation ». L’offensive totalitaire qu’il veut enrayer n’existe pas seulement au Sahel, mais plus généralement en Afrique, au Maghreb, au Moyen-Orient. Les musulmans modérés en sont les premières victimes. Ce djihad vise aussi la France : l’islam radical s’y dissimule dans les cités, profitant de la passivité des habitants et des observateurs patentés qui assurent que tout va bien. Or cette guerre, décrite par Samuel Huntington, est récusée par la gauche qui dénonce un fantasme néoconservateur. Les pacifistes ne voulaient pas mourir pour Kaboul (Afghanistan), comme ils le refusèrent en 1939 pour Dantzig. Ils répéteront la même chose pour Tombouctou. Le doute demeure sur la capacité de résistance présidentielle aux historiques capitulards.Les volte-face de Hollande laissent voir ses improvisations. (La suite ici)
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