La gauche se permet tout. Elle décrète la morale, décide des coupables, injurie ses contradicteurs. Pourquoi cette aberration dure-t-elle ? S’il existe une fin du monde, annoncée par des drôles pour ce 21 décembre, elle est pour le socialisme expirant. Voilà longtemps qu’il a perdu de vue la classe ouvrière. Reste une Église pour bobos qui sermonne, absout, excommunie avec le soutien d’une presse enfant de chœur. François Hollande déclare : « Le bien et le mal, les interdits, le licite et l’illicite existent en dehors des interprétations qu’en ont les cultes. Ce sont les législateurs qui en décident. » Autrement dit : aux « progressistes », majoritaires au Parlement, de dire l’éthique et le vertueux. Gare à ceux qui regimbent. Pour s’être cabré, Gérard Depardieu est répudié par les exorcistes et les grands prêtres. Mais la coupe est pleine. La diabolisation, outil favori de la pensée totalitaire, est reprise par cette gauche coupée du peuple. Elle n’existe plus que dans l’intimidation, l’intolérance. Les ayatollahs iraniens, inventeurs du concept d’islamophobie pour interdire la critique de l’islam, sont devenus les inspirateurs de la cause homosexuelle. Dominique Bertinotti, ministre déléguée à la Famille, assure : « Quand on ne donne pas les mêmes droits aux homosexuels et aux hétérosexuels, n’est-ce pas de l’homophobie ? » Homophobie : le mot qui cloue le bec. Il permet de soutenir que ceux qui s’opposent au mariage gay n’aiment pas les homosexuels, en écho à ceux qui assurent que critiquer l’islam radical revient à rejeter les musulmans. La même dialectique victimaire au service d’un même communautarisme est avalisée par le pouvoir. Ce faisant, il remet en question la liberté d’opinion.La gauche installe le sectarisme, sous couvert de leçons d’apaisement. (La suite ici)Je participerai, les 24 et 28 décembre, à Une semaine dans le monde, sur France 24 (19h10-20h). Emissions pré-enregistrées. NB: Durant les vacances, le blog reste ouvert. J’y serai de retour le lundi 7 janvier. Prochain bloc-notes, le 11 janvier. D’ici là, je vous souhaite un joyeux Noël et, pour tous, une très bonne année 2013.
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