Le coronavirus affole les mondialistes béats. Ceux-ci rêvaient de construire le paradis sur terre dans l’abolition des frontières, des nations et des peuples. C’était oublier que le paradis, dans sa racine littérale, désigne un jardin clos de murs. C’est bien l‘enfer qui, tout au contraire, se dévoile à travers cette épidémie qui dépasse le symbole. Partie de Chine, elle s’étend avec une rapidité inquiétante. Même l’Italie est désormais touchée. Le pays a dû ce week-end imposer des mesures de quarantaine dans une dizaine de communes du nord de la péninsule. Le Carnaval de Venise a été annulé dimanche. Bien d’autres nations sont atteintes, comme la Corée du Sud, l’Irak ou l’Iran. L’Arménie, la Turquie, la Jordanie, le Pakistan, l’Afghanistan ont fermé les frontières ou restreint les échanges avec ce dernier pays. Une panique est en train de s’installer, qui fait trembler les marchés boursiers. Ce lundi matin, les bourses de Milan, Paris et Francfort étaient en chute de plus de 3%. La directrice du Fonds monétaire international (FMI) a averti que la crise « pourrait mettre en péril la reprise » mondiale. Le FMI a abaissé de 0,4 point sa prévision de croissance pour la Chine en 2020. Si l’on n’a jamais vu le battement d’une aile de papillon déclencher un ouragan de l’autre côté de la planète, un microbe est bel et bien en train de réveiller, chez les peuples vulnérables, le rejet du mondialisme et de son mélangisme universaliste. Ce poison-là peut tuer.
Derrière la crise sanitaire s’esquisse un débat politique sur la souveraineté des nations et la maîtrise des frontières. L’idéologie de la diversité – le diversitisme – se révèle être un obstacle pour répondre à ce défi planétaire. Résister à l’épidémie nécessite en effet de se libérer des interdits moraux, posés par la pensée dominante occidentale, sur le rejet de l’Autre, la discrimination, le repliement, etc. L’impératif antiraciste, qui prône le brassage des cultures et des peuples, ne peut s’opposer au besoin d’exclusion pour cause de survie. Dès à présent se pose la question, en Europe, du rétablissement interne des frontières. Ce lundi, la Commission européenne rappelle que le recours aux contrôles doit répondre à des conditions strictes. Elle explique : « Le code Schengen sur les frontières autorise le rétablissement temporaire des contrôles, mais toute décision devrait être prise dans certaines conditions ». En l’occurrence, une telle décision doit être « basée sur une évaluation des risques crédibles et des preuves scientifiques », être « proportionnée » et « prise en coordination avec les autres ». Reste que la Commission européenne, qui a construit sa politique sur l’accueil et l’ouverture, n’est pas la mieux placée pour donner son avis sur ce que les nations doivent faire pour se mettre à l’abri d’une menace. Les mondialistes ont causé trop de dégâts pour faire encore la leçon.
Je participerai, ce lundi, à L’heure des pros 2 sur CNews (20h10-21h)
Je présenterai Les Traîtres, mardi, sur Radio Notre Dame dans Décryptage (18h-19h)
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Ce mardi matin, la panne est enfin réparée.

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