Dans la série : « Quand les baudruches se dégonflent », ouverte par le bloc-notes du 24 octobre consacré à l’art contemporain, voici le tour de Barack H. Obama. Celui qui avait été présenté quasi-unanimement comme le nouveau messie, sacralisé par la couleur de sa peau, se révèle un piètre président des Etats-Unis. Les élections de mi-mandat ont en effet confirmé ce mercredi matin la défaite du parti démocrate au Congrès. Il perd la majorité au Sénat au profit des républicains qui contrôlaient déjà la Chambre des représentants depuis 2010. Le bon rétablissement économique des Etats-Unis, du à une politique monétaire ayant abaissé le chômage à 5,9% et relancé la croissance à 3,5%, n’a été d’aucun secours devant la somme de désillusions suscitées par la personnalité distante d’Obama et à son caractère indécis. Outre des dossiers de politique intérieure (NSA, immigration clandestine, système de santé, etc.), les électeurs lui reprochent plus généralement d’avoir affaibli les Etats-Unis aux yeux du monde. Ils rappellent, à ceux qui avaient oublié l’épisode Jimmy Carter, qu’une bonne politique ne se fait pas avec de bons sentiments. L’échec d’Obama est aussi celui du politiquement correct, dont il est le symbole écorné.Se souvenir de l’hystérie des obamaniaques français. En 2008, ils soupçonnaient de racisme quiconque critiquait le consternant rappel à la couleur de peau du candidat démocrate, le noir étant vu comme la démonstration suffisante de ses compétences et de ses vertus. « América is black » jubilait Le Monde, tandis que les médias ne juraient plus que par le « métissage », dans une fascination racialiste de l’homme parfait. Or, comme l’a dit ce matin Bernard Tapie sur RTL à propos du procès en racisme ouvert contre Willy Sagnol, entraineur des Girondins de Bordeaux, après une maladresse de langage sur des joueurs africains : « Il faut avoir le droit de dire qu’un noir est un con quand c’est un con. Pareil pour un blanc ». Obama est un esprit assurément brillant. Toutefois il ne méritait pas d’être encensé comme il le fut, aux prétextes qu’il était métis et qu’il avait également une ascendance musulmane rappelée par son second prénom, Hussein. D’autant que sa main tendue aux frères musulmans et à « l’islamisme modéré » a révélé, chez lui, une naïveté dont les adeptes du califat, aujourd’hui en phase ascendante, ont su prendre la mesure. Reste l’idéologie antiraciste, et sa troublante préférence pour les noirs et les métis…
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