Les médias s’excuseront-ils ? Quasi-unanimement, ils prédisaient la déroute de Donald Trump, terrassé par ses mensonges et ses furies. Avec l’appui des sondeurs, ils annonçaient une puissante victoire pour Joe Biden. Ce mercredi matin, les résultats de la présidentielle américaine sont encore incertains. Reste que la réélection du président sortant, qui avait été évoquée sur ce blog le 21 septembre, n’est plus une hypothèse à exclure. Le Système, cette coalition des dominants, apparaît déjà dans son imposture. Une fois de plus, se vérifie en effet l’incapacité des donneurs de leçons à pressentir les mutations de la société américaine, et plus généralement du monde occidental. Ceux qui avaient voulu voir un accident de l’histoire dans l’élection de Trump il y a quatre ans pourraient déchanter. C’est bien son analyse politique de la société, abîmée par la mondialisation, qui lui a donné cette dynamique qui le porte encore : « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes ». Nombreux sont les Américains qui ont donné raison à cette doctrine, ringardisée par les élites prolophobes. Celles-ci ont fait leur temps. Une victoire confirmée de Trump, seul contre tous, serait une bonne nouvelle pour la démocratie, revivifiée par le peuple oublié. Ce succès ne viendrait pas seulement humilier les lyncheurs et les perroquets à cartes de presse, qui se sont arrogé le monopole de la pensée convenable et des disqualifications morales. Il signerait aussi la défaite d’une gauche américaine devenue répulsive. Derrière l’apparence rassurante de Biden existe chez les démocrates une radicalisation racialiste, sectaire, violente, construite notamment sur la dénonciation du « privilège blanc » et la tyrannie des minorités. Trump avait eu raison d’alerter, en juillet, sur « un nouveau fascisme d’extrême gauche qui exige une allégeance absolue ». Il avait dit : « Si vous ne parlez pas sa langue, n’accomplissez pas ses rituels, ne récitez pas ses mantras et ne suivez pas ses commandements, vous serez censuré, banni, mis sur liste noire, persécuté et puni. Cela ne nous arrivera pas ». L’échec de cette gauche, s’il devait se confirmer, serait aussi celui de ses clones européens, et singulièrement français. Je participerai, ce mercredi, à L’heure des pros 2 sur CNews (20h-21h) Mon entretien, jeudi, à L’Opinion indépendante (Toulouse) Je participerai, jeudi, à La belle équipe, sur CNews (14h-15h)

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