Une époque s’achève, là, sous nos yeux : celle des bons sentiments étalés, des mièvreries médiatiques, des tartuferies politiques.Angela Merkel était de ces personnalités adulées, depuis sa décision d’ouvrir l’Allemagne aux migrants d’Irak et de Syrie. La voilà critiquée de toutes parts, pour avoir cru possible de faire cohabiter paisiblement des peuples de cultures opposées. A l’inverse, le hongrois Viktor Orban devient la référence pour bien des pays européens. Voici venue la revanche des affreux : comme Orban en Europe, Assad est devenu incontournable au Moyen Orient. Il y mène la guerre contre l’islamisme au côté de Poutine, autre infréquentable réhabilité. Poutine  a même éclipsé Obama, symbole du soft power et du politiquement correct. Dans le même temps, Donald Trump ramasse les succès, tandis que les plus policés ne se font plus entendre. En France, les faiseurs de morale tiennent encore le haut du pavé. Mais leurs discours ne débouchent sur rien. Leur eau tiède n’est plus la réponse attendue.

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