Le dimanche 13 janvier, la pensée dominante a pris un sérieux coup dans l’aile. Jusqu’au bout, une grande partie des médias audiovisuels aura tenté de ridiculiser, culpabiliser, délégitimer la mobilisation nationale contre le projet de mariage homosexuel. Mais les débats déséquilibrés et la propagande n’ont pas eu d’effets sur la France silencieuse. L’accusation en homophobie, brandie par le militantisme gay et l’idéologie conformiste, s’est heurtée au bon sens des gens. Ils sont venus en masse, à Paris, pour rappeler comme une évidence leur attachement à la filiation humaine et à la raison. Pas un dérapage n’a été rapporté par la presse à l’affût. Un peuple courtois, amusé mais déterminé, a pris possession de la rue, chasse gardée des « progressistes ». Un « printemps français » vient d’éclore à son tour. Il ne peut être ignoré sans conséquences.Les socialistes, qui disent défendre la diversité, n’aiment pas cette France-là : trop blanche, trop catholique, trop homogène à leur goût. Ils la croient agonisante. Pour eux, ces « oubliés » sont en voie de disparition. Or c’est une nation civilisée, dynamique, ouverte, qui s’est retrouvée au nom d’un idéal partagé par des jeunes et des vieux, des riches et des pauvres, des chrétiens, des musulmans, des juifs, des athées, etc. Simone Veil et Georgina Dufoix étaient là. Cette société civile, qui se défie des politiques, parle clair. Sa résistance au relativisme, qui aimerait faire table rase des dernières institutions encore debout (la famille, la nation), est portée par des valeurs humanistes (l’intérêt de l’enfant, la cohésion nationale) qui ne sont ringardes que pour les habituels railleurs. Une page s’est tournée.Le pouvoir commet une faute en jouant l’indifférence. (La suite ici)
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