Le mea culpa, ça marche ! Ils ont été nombreux à se moquer de Nicolas Sarkozy et de l’aveu de ses fautes. Des commentateurs ont voulu voir un suicide politique dans la publication de son livre. Mais les faits leur donnent tort : le bouquin s’arrache. Les confessions, si bien reçues par les lecteurs, prouvent qu’elles étaient un préalable utile, voire nécessaire. Le passage réussi de l’ancien président au confessionnal médiatique pourrait donner des idées à tous ceux qui se sont autant trompés que lui. Leur rédemption est peut–être à ce prix. La presse par exemple. A-t-elle toujours dit la vérité sur l’état réel de la France, a-t-elle suffisamment donné la parole aux citoyens oubliés ? Sûrement pas. Une introspection ne lui ferait pas de mal. Idem pour tous les dirigeants qui ont mis le pays dans ce sale état. Ne pas l’oublier : faute avouée est à moitié pardonnée.

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