Tout le monde est perdant, dans ces « affaires » lancées sur la place publique : les politiques, les juges, les journalistes. L’Etat de droit surtout. C’est-à-dire, la démocratie. Rien n’est plus malsain qu’un journaliste qui se prend pour un procureur, un procureur qui se prend pour un politique, un politique qui se prend  pour un  journaliste. Or on en est là. Ce mélange des genres amène à l’arbitraire.Voilà pourquoi il est urgent de désarmer les justiciers. Je participerai, ce jeudi soir, à un débat dans le 22 h de Public Sénat.

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