En France, les cités d’immigration s’enracinent dans la sécession territoriale, antichambre de la guerre civile qui vient. Un sondage Ifop pour l’Institut Montaigne, publié dimanche, confirme une situation connue ici, mais que nient les « sociologues » hypnotisés par l’islam colonisateur : la moitié des jeunes musulmans (15-25 ans) rejette le modèle démocratique pour lui préférer la charia totalitaire. Cette rupture avec les valeurs républicaines est plus généralement partagée par 28 % des sondés, qui disent leurs choix pour la burka, la polygamie, la non-mixité, le djihad, la contestation de l’Occident. Parmi les « modérés », 65 % défendent le voile, 80 % veulent de la nourriture halal dans les cantines scolaires. L’Institut Montaigne tente de se rassurer en remarquant que 46 % seraient néanmoins « sécularisés » ou en voie de l’être, même si la religion occupe une place très importante dans leur vie. En fait, l’échec de l’intégration est explosif.
Ce repli identitaire est hautement inflammable. Il n’est pourtant pas celui que dénonce le « progressisme ». Pour lui, seul l’autochtone est coupable de vouloir se protéger d’un envahisseur. Les incendiaires, qui ont table ouverte dans les médias, ne s’émeuvent pas davantage de la revendication majoritaire d’une expression coranique dans l’espace public. En revanche, ils ciblent ceux qui s’inquiètent de ce séparatisme. L’islamophobie est le péril officiel. Mais c’est la francophobie et l’antisémitisme qui plastronnent dans les banlieues sous tension. En 2015, un sondage de l’institut britannique ICM Research avait révélé que 15 % des Français interrogés se disaient très favorables ou assez favorables à l’État islamique. Le score grimpait à 27 % chez les 18-34 ans. À l’époque, les commentateurs avaient jeté la suspicion sur cette alarme. Une même tentative d’enfumage accompagne la nouvelle étude. Toutefois, les faussaires sont dépassés par les faits.
C’est bien la société multiculturelle, promue par la pensée dominante, qui est à l’origine de la France désintégrée (1) et de ces enfants furieux prêts à en découdre. (La suite ici)
(1) Dimitri Casali, Désintégration française, Lattès
Je présenterai et signerai « La guerre civile qui vient », samedi à Orange (Parc des Expositions, 11h30-12h30) dans le cadre de l’Université d’été d’Orange (Vaucluse)
S’abonner
0 Commentaires
le plus récent